L’acteur de la société civile et expert en gouvernance sécuritaire Bahati Rubango désapprouve l’appel au dialogue de Antonio Guterres entre la république démocratique du Congo, le Rwanda et l’Ouganda pour dénouer la crise et mettre fin à la situation sécuritaire qui s’observe actuellement dans partie l’Est de la RD Congo.
Cet activiste des droits humains la révélé après l’interview du secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres à la Radio France Internationale RFI et France 24, mardi 20 septembre 2022 à New-York.
Selon notre source, Guterres à cette occasion confirmé que les rebelles du M23 pocédent des armes sophistiquées plus que la MONUSCO, se déclarant incapable de faire face à ces derniers pour imposer la paix à l’Est de la république démocratique du Congo.
« Je dénonce les propos du secrétaire général des nations unies Antonio Guterres ayant affirmé que les M23 disposent d’un équipement militaire très perfectionné et sophistiqué, contre lequel l’armée des Nations unies ne peut pas faire face. C’est inadmissible que l’armée des nations Unies dont la MONUSOC soit capable de réunir une logistique militaires capable de combattre un groupe des terroristes », regrette Bahati Rubango.
Cet acteur de la société civile et expert en gouvernance sécuritaire souligne qu’actuellement on est dans une situation extrêmement difficile, et celà du fait que les Nations unies se sont déclarés incapables de vaincre les rebelles du M23.
Toutefois, celui estime que c’est une manière implicite de faire campagne de rebelles, visant tout simplement à démoraliser et créer la peur non seulement au sein de forces de défense et de sécurité de la république démocratique du Congo mais également dans la population qui soutiens les offensives contre le groupe terroristes.
« Ceci fait nous croire qu’il y a une certaine complicité du conseil de sécurité de nations unies dans les tueries, massacres, viols, le pillage des ressources naturelles au Congo. On ne peut pas fermer les yeux face à ce cycle de violence imposé au congolais, car nous avons comme impression que la vie de Congolais ne compte pas », renseigne-t-il.
Néanmoins, Bahati Rubango qualifie d’approche échec la démarche du Secrétaire Générale des Nations Unies, en précisant que la RDC a déjà engagé des discussions des plus et a signé plusieurs accords avec les pays concernés ou les pays agresseurs mais qui selon lui, n’ont malheureusement pas apporté des solutions au problème d’insécurité.
Cet expert de la gouvernance sécuritaire rappelle le processus de paix dont, le protocole de non-agression, la déclaration de Kampala, la convention de Kinshasa, l’accord cadre d’Addis-Abeba, le processus de Luanda, celui de Nairobi mais la réalité que ces pays ne respectent les accords et engagement.
« Ces fameuses discussions créent des frustrations aux des forces défense, ça infiltrer l’armée et permet aux rebelles à l’entrée au gouvernent de continuer à alimenter ceux qui sont restés au maquis. En principe après dialogues sa signifie, la RDC doit nommer des nouvelles issues du M23, remanier le gouvernent pour trouver des ministres clé pour et même aller dans les entreprises publiques. C’est une véritable récompense au lien de sanctionner. Et c’est pour nous inacceptable », laisse attendre Bahati Rubango.
D’où pour mettre fin à ce cycle de violence, cet expert en gouvernance sécuritaire, souligne que le nécessaire serait de faire recours à l’approche made in Ukraine, lequel consiste à donner les moyens nécessaires aux Forces Armés de la RD Congo et les laisser combattre pour leur propre sécurité comme c est le cas en Ukraine.
« Point devrait plus être question de continue à envoyer les troupes au Congo qui sont à la fois problème et solution. Si les autres pays comme la Centre Afrique, le Sud-Soudan et bientôt l’Ukraine ont droit à la justice pourquoi pas la RDC. Pour freiner le cycle de violence, il faut la mise œuvre des mécanisme judicaires et non judiciaires », conclut-il.
L’expert en gouvernance sécuritaire, appelle cependant les classes politiques et acteurs de la société civile à la mobilisation pour exiger la paix, la sécurité et la justice en faveurs des milliers des victimes congolais.