Les incidents ont été signalés à plusieurs endroits de Kavumu, notamment à Miti et Katana, où les assaillants, souvent décrits comme étant en tenue militaire, ont semé la mort et la destruction.
“Nous avons vu des hommes en uniforme, ce qui rend la situation encore plus confuse et terrifiante pour la population,” a rapporté un membre de la société civile, souhaitant garder l’anonymat par peur de représailles.
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À Miti, sept personnes ont été abattues dans un bar, parmi elles un major de l’armée, tandis qu’à Kavumu, deux individus ont été tués par balles, et une troisième victime a succombé à ses blessures après une attaque survenue la veille. Les attaques ont également laissé plusieurs blessés et ont impliqué des vols de biens.
La société civile de Kavumu a dénoncé l’insécurité croissante dans la région, soulignant que ces violences ne sont pas isolées. “Il ne se passe pas deux jours sans que nous enregistrions des cas d’assassinats ciblés ou de vols à main armée,” a-t-elle déclaré dans un communiqué. La population locale a organisé des marches pour protester contre l’insécurité et a réclamé le départ des autorités locales, accusées de ne pas faire assez pour assurer la sécurité.
Ces événements surviennent dans un contexte de tensions régionales accrues, avec des groupes armés actifs dans la région du Sud-Kivu. L’insécurité dans la province est un problème récurrent, nourri par des conflits ethniques, l’exploitation illégale des ressources naturelles et la présence de milices.