Cette dénonciation est contenue dans une déclaration de la société civile face au délabrement très avancé des infrastructures routières dans la ville de Bukavu.
Dans son constat, le bureau urbain de la société civile signale que malgré les taxes payées par les paisibles citoyens, les routes restent toujours dans état de délabrement avancé dans les trois communes de la ville de Bukavu, causant parfois des accidents mortels, des embouteillages et autres.
Pour la commune d’Ibanda, la société civile urbaine cite le cas de l’avenue Ulindi jusqu’au feu-rouge passant par l’avenue Saïo, le tronçon Nguba-frontière Ruzizi 1er en passant par l’avenue du Plateau mais aussi celle du Lac sans omettre l’artère maison blanche-solidarité en débouchant par le marché Kamagema à Panzi.
En ce qui concerne la commune de Kadutu, cette structure citoyenne cite par exemple, le tronçon place du 24 marché central de Kadutu en passant par le centre de distribution Bralima à l’industrielle. Dans cette même commune l’état du tronçon routier place de l’indépendance-cimpunda-ciriri vers Busoka via le marché dit Bachomeurs(BASHO) au lieu appelé « Yesu Yesu » reste très déplorable.
Dans la commune de Bagira, le tronçon routier Bralima-Kasha une distance de 1,5km où le fonds destiné à sa réhabilitatation serait détournée, c’était après le décaissement de ce fond par la société Bralima. L’artère Essence-Maria Kachelewa au quartier dont les travaux avaient déjà été lancés par l’Office de route avant d’être suspendus en mi-chemin.
La société civile demande l’achèvement de tous les travaux de réhabilitation en cours et le début de ceux non encore lancés.
Tout en encourageant les bonnes initiatives visant à améliorer la voirie urbaine, la société civile urbaine signale par ailleurs que si rien n’est fait, elle procédera à des actions de désobéissances fiscales dans les trois communes qui composent la ville de Bukavu afin d’exiger la contrepartie des taxes payées par les paisibles citoyens.
Claude Musengero
