La question au sein de l’opinion reste de savoir par où finiront les cas d’incendie dans cette ville. Trouvant l’ampleur que prend cette situation malgré toutes les mesures déjà proposées, celle d’installer des extincteurs dans les maisons d’habitation, la bonne gestion de sources du feu, brasero, bonne installation du courant électrique en évitant le système daoullage mais rien n’est visible sur le terrain, une solution est mise à la portée de la population mais également des autorités.
Contactée par le média kivuavenir.com, l’Association pour la Construction, réhabilitation, conservation et assainissement par la main d’œuvre en faveur des démunis ACRCAM, propose une nouvelle piste de solution qui pourrait réduire tant soit peu les cas d’incendies dans la ville de Bukavu selon l’intérêt qu’y apportent les autorités ensemble avec la population.

D’après le coordonnateur de cette association, NTAMUGALE BAHIZIRE Keffa qui s’est livré à kivuavenir.com cette journée, il est possible de remplacer les maisons en bois qui sont chères et plus consumées par celles en métal à bas prix et qui résistent à la propagation du feu.
« Réduire si pas mettre fin aux incendies dans la ville de Bukavu c’est un simple jeu, il suffit de changer notre construction tout d’abord. La planche dite drille de 4mètres que l’on achète à 6 dollars américains peut facilement etre remplacée par un tube métallique carré de 6 mètres qui se paye à 5 dollars. Quand à ce qui est de la couverture, plutôt que de payer le panneau de 20 cm sur 4, il sied d’acheter une tôle qui couvre 90 cm sur 3 que vous trouvez à 6 dollars. Après ces matériaux il y a des ajusteurs qui restent disponibles pour ces travaux. » Propose l’ingénieur Keffa coordonnateur d’Acrcam.
Alors moins couteuses les maisons métalliques résistent aux intempéries et peuvent être construites à tout endroit non seulement en plein centre-ville comme d’aucuns le pensent.
Pour Acrcam, une fois l’autorité s’intéresse de cette question et lance des sensibilisations mais aussi à la communauté de commencer par adopter ce modèle pour toute nouvelle construction.
Mais également cette stratégie épargne les gens des conflits dans la délimitation parcellaire à chaque endroit où il y a eu incendie. Dans un cas pareil, il revient seulement au gouvernement de cibler le site qui a connu le fait et on y lance des constructions uniformes, font savoir les spécialistes de l’association ACERCAM.
Ishara Masirika