Dans une déclaration politique rendue publique dans la ville de Bukavu ce mardi 03 novembre en rapport avec la convocation irrégulière d’un prétendu congrès, les cadres de l’AFDC-A en province et membre du Front Commun pour le Congo FCC disent être surpris d’apprendre par la voie des ondes, la convocation irrégulière d’un prétendu congrès de ce partie politique par une personne sans qualité ni mandat.
Ils indiquent que conforment aux textes qui régissent ce parti, avant la convocation d’un congrès, il est d’abord préalable de mettre en place une commission préparatoire chargées d’organiser ledit congrès.
« Identifier les vrais co-fondateurs du parti. Respecter le délai de convocation dudit congrès tel que prévu par l’article 24 du règlement d’ordre intérieur du parti », soulignent ces cadres.
Par ailleurs ces derniers dénoncent ces « irrégularités criantes » qui selon eux laissent entrevoir que cette démarche précipitée de convoquer un soi-disant congrès contient un agenda caché.
« Refusons de cautionner cette mise en scène et annonçons notre non-participation à ces assises organisées de manière cavalières. Mettons en garde tous les pécheurs en eau trouble qui ne font plus parti de notre plate-forme FCC et qui se donnent une légitimité de façade parlant au nom de l’AFDC. Dénonçons la démarche cavalière des agents du gouvernement provincial qui sont partis dans une activité informelle et demandons à son Excellence Monsieur le gouverneur de province d’en tirer conséquences », déclarent les cadres de l’AFDC-A, membres du FCC en province du Sud-Kivu.
Toutefois, ces derniers au président de la république Felix Antoine Tshisekedi de ne pas accorder le moindre crédit aux résolutions qui seront issues de ce congrès qui ne constitueront qu’une tentative de légitimation « d’un ancien membre de l’AFDC en perte de vitesse et ayant décidé de prendre son autonomie », conclut-ils.
La redaction