Un jour après les atrocités qu’ont subi certains chevaliers de la plume dans la ville de Bukavu de la part des éléments de la police au cours de la journée plénière qui a censuré le gouvernement Ngwabidje, l’organisation de défense des droits humains Partenariat pour la paix intégrée PPI visite les journalistes rescapés et blessés de ces échauffourées le matin de ce 3 Décembre au Centre hospitalier Maman Olive Lembe Kabila de Labotte en Commune d’Ibanda où ils suivent des soins.
Au cours de cette visite, le directeur des programmes de cette organisation Pascal Mupenda se dit surpris de la manière dont les professionnels des médias ont été considéré en des brigands sur qui il a fallu tirer à bout portant comme qui dirait des vaches à abattre.
Pour Mupenda, les journalistes travaillent pour l’intérêt du peuple et cela sans aucun intérêtd’une obédience politique quelconque, seulement pour l’intérêt général de la patrie.
“Pourquoi faire une cible des éléments de la police, un journaliste qui a dans sa mission informer le public, nous condamnons avec fermeté et nous obligeons les autorités de prendre en priorité cette situation en réparant avec les victimes les préjudices causées dans cet incivisme policière sous manipulation”, a fait savoir Pascal Mupenda au micro de Kivuavenir.com.
Au cours de la séance plénière du 2/12/2021, les éléments de l’ordre ont barré route à certains élus du peuple qui n’ont pas eu accès à la salle de plénière pendant que d’autres l’ont fait par force et tiraillements.
Plutôt que de permettre aux journalistes d’accéder librement à la salle de plénière car figurant sur la liste des invités à la séance, les éléments de la police ont recouri aux bombes à gaz lacrymogène pour disperser ces journalistes.
C’est le cas de Jérémie Baraka directeur du média en ligne Kivuavenir atteint par une de ces bombes au niveau de la cheville du pied droit.
Nombreux policiers autres ont fait usage des balles réelles pour se débarrasser des chevaliers de la plume, Crispin Murhula reporter de EKA FM a été atteint par une balle réelle dans le pied droit. L’autre méthode qu’a utilisé la police pour éviter la presse c’était la torture.
Ishara Masirika est journaliste à Kivuavenir et à été torturé par plusieurs éléments de la police moyennant des morceaux de bois dans lesquels étaient fixés des clous. Ses deux femures ont été touchées mais plus celle gauche avec de fortes blessures.
Non seulement être tabassé, son téléphone a été ravi et remi totalement endommagé après intervention de l’un des commissaires de la PNC qui supervisaient les spectacles.
Tous ces trois journalistes étaient urgemment conduits au Centre hospitalier Olive Lembe Kabila de Labotte en commune d’Ibanda et où ils suivent présentement des soins appropriés.
Vous apprendrez avec nous que le gouverneur démissionnaire Théo Ngwabidje Kasi s’est envolé pour Kinshasa ensemble avec quelques membres de son gouvernement en compagnie de certaines autres autorités de la provinces le matin de ce 3/12 quelques heures après vote de la motion de censure qui a fait objet de réputer son gouvernement démissionnaire.
Au cours de la séance plénière du 2/12 qui a connu la participation de 33 députés, 28 élus ont voté pour la motion de censure pendant que 5 autres ce sont abstenus.
Ishara Masirika