Le conseil des jeunes lega, en collaboration avec la communauté de l’espace Lega vivant à Bukavu ont organisé une marche pacifique dans la capitale du chef-lieu de la province du Sud-Kivu ce samedi 8 janvier 2022, pour revendiquer la réhabilitation des différentes routes de leur entité inscrites au programme dit de 100 jours du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi Tshilombo.
Partie du rond-point ISP/Bukavu, passant par la place Muzihirwa à Nyawera jusqu’au gouvernorat de province où, un mémorandum au président de la république a été lu et déposé.
Les habitants de cette partie de la province du Sud-Kivu lors de cette manifestation, scandaient des chansons avec des « Vuvuzela », ils portaient des affiches sur lesquelles on pouvait lire, je cite :
« La communauté Inter Universitaire Lega du Sud-Kivu veut être éclairée sur l’utilisation des fonds alloués au programme de 100 jours du chef de l’Etat sur la réhabilitation des routes Burhale-Kigulube-Shabunda et Bukavu-Mwenga-Kitutu. La population de Shabunda et Mwenga demande à l’IGF et au Procureur Général de diligenter sur la non-réhabilitation des routes Burhale-Kigulube-Shabunda et Bukabu- Mwenga- Kitutu, …. », fin de citation.
Dans leur mémorandum lit par le président de conseil des jeunes Lega, Thomas Mpombo Chrispin, ces derniers font savoir que
« … au lieu que les travaux commencent à Burhale, la délégation a imposé à l’Office de Route de commencer à Butuza à plus ou moins 7 kilomètres de Burhale, ce qui ne s’éloigne pas du détournement, car le tronçon routier Butuza-Burhale n’était pas concerné par le programme, et fort malheureusement, c’est à ce niveau que les travaux se sont arrêté jusqu’à ce jour. S4agissant des tronçons Bukavu-Kamituga-Mwenga-Kitutu, 50 km de distance à réhabiliter, aucun ne signe d’activité et même le lancement n’a pas été effectué. Toute la population de l’espace Lega bénéficiaire de ce programme est bien informé qu’un montant d’un million six-cent mille (1 600 000) dollars américains avait été pour la réhabilitation tronçons routiers Burhale-Kigulube-Shabunda », regrette les ressortissants de l’espace Lega.
Le manque des infrastructures routières dans cette partie de la province occasionne la flambé des produits de la première nécessité. C’est le cas par exemple d’un de sel qui s’achète à Bukavu à 500 francs congolais mais à Shabunda, il se négocie à 3000 voir 3500 francs congolais.
Le même manque occasionne aussi des morts d’hommes suite aux craches d’avions du fait que, pour les marchands, les gens préfèrent voyager par avions parce que les routes qui pourront permettre les véhicules à arriver dans cette entité sont quasiment inexistantes.
Déborah Musimbwa