Les événements récents ce l’attaque de la résidence du Maître Aimé BUKO, située sur la route nationale numéro 2 entre le centre récréatif Mosho connu également sous le nom de 13km et Amsar qui a été attaquée l’après midi de ce mardi 15 avril, aux environs de 16heures par des personnes non autrement identifiés.
Selon des témoins contactés par la Rédaction de KIVUAVENIR.COM, quatre personnes venues à bord d’une voiture de marque Probox ont fait irruption dans cette parcelle située juste à côté de la chaussée.
Ces inciviques tous habillés en tenues militaires dont l’un en possession d’une arme à feu ont maîtrisé tout le monde et ont arraché les téléphones des victimes dont et ils ont exigé le mot de passe des comptes mobils money pour y soutirer de l’argent ares avoir pris ce qu’il y avait dans la maison.
“Ensuite ces malfrats ont pillé toute la maison en emportant des appareils électro-ménagers et des habits et cela après avoir blessé le père de la maison qui est actuellement admis dans une structure médicale dans la ville de Bukavu” témoignent nos sources sur place.
Le 2 avril 2025, l’Hôpital Général de Référence de Mukongola a été la cible d’une attaque audacieuse. Des biens et du matériel importants ont été dérobés, plongeant le personnel soignant et les patients dans une profonde psychose.
La nuit de dimanche 6 avril 2025, aux alentours de 21h30, l’inquiétude a redoublé lorsque le couvent des sœurs religieuses de la paroisse de Kabare et le Lycée Canya ont été pris pour cibles. Fort heureusement, grâce à la vigilance et à l’alerte rapide de la population environnante, les assaillants n’ont pas réussi à pénétrer l’enceinte du couvent. Le bilan exact des dommages subis par le Lycée Canya était en cours d’évaluation le lundi matin.
Face à cette recrudescence de l’insécurité, de nombreuses voix s’élèvent pour s’interroger sur les moyens de juguler ce phénomène. La situation sécuritaire, déjà fragile, semble s’aggraver, notamment en l’absence d’une présence policière de proximité.
Dans ce contexte alarmant, un appel à la vigilance et à la solidarité est lancé aux habitants de Kabare en général.
“.Nous demandons aux habitants de demeurer vigilants et solidaires afin de faire face à l’ennemi, car nous devons nous sécuriser nous-mêmes avant d’attendre l’aide d’ailleurs”, a déclaré un représentant de la communauté locale.
Une initiative citoyenne encourage les responsables de familles à se munir de dispositifs sonores tels que des sifflets, des trompettes ou des cloches. L’objectif est de pouvoir alerter rapidement le voisinage en cas d’attaque, créant ainsi un réseau d’alerte communautaire.
La tension est montée d’un cran ce lundi matin. Vers 6h, un groupe d’hommes armés, toujours non identifiés, a été aperçu dans le sous-village de Bwambali, situé dans le groupement de Bushwira. Des tirs ont été entendus avant que le groupe ne disparaisse. Cet enlèvement tragique vient s’ajouter à la liste des exactions subies par la population.
Face à cette spirale de violence, Innocent Nkolisali, président de la Société Civile du groupement de Bushwira, a exprimé son espoir d’un retour rapide à la stabilité : “Que le sang de Jésus continue à nous couvrir jusqu’à voir la stabilité sécuritaire revenir.”
La situation à Kabare centre demeure aussi critique. Les habitants vivent dans la peur, et l’urgence d’une intervention efficace des autorités compétentes se fait sentir de plus en plus vivement. La solidarité et la vigilance de la population sont, pour l’heure, les principaux remparts face à cette menace grandissante.
Les habitants de cette partie e la province du Sud-kivu particulièrement ceux-là habitants les long de la route principale sollicitent les autorités en place de leurs garantir la sécurité en multipliant des patrouilles afin de mettre la main sur ces bandits.