Ce projet est beaucoup initié dans un but d’accroitre le domaine de l’Agriculture, Pêche, Elevage et réhabilitation des infrastructures routières dans les territoires de Walungu, Kabare, Kalehe, Uvira et Fizi. Attendu depuis 2016 Par ces populations, le projet se clôture dans une année soit en 2021 sans laisser des traces dans certains domaines d’interventions.
Contacté par le média Kivuavenir le weekend dernier, Bob Katay chargé de communication du Picagl au Sud-Kivu, signale que c’est par théorie que le projet a été lancé en 2016 mais concrètement c’est vers 2019 qu’ils ont lancé les activités. Pour le reste du temps, ils étaient en train de régulariser le projet entre le gouvernement Congolais et les partenaires.

Ce projet de cinq ans, semble plier les bagages en 2021, 5ans après son lancement. Pour nombreux observateurs, les actions non encore réalisées restent plus nombreuses que celles déjà exécutées sur terrain.
Dans son évaluation des actions du Picagl dans les quatre ans déjà consommés et ce qui reste à mener dans l’Unique année restante, l’Opinion dont certaines structures de la société civile et associations des jeunes estimes que ce projet semble échouer sa mission.
Pour ces structures citoyennes, les 150 millions de dollars Américains mis à l’exécution du dit projet n’ont pas concrètement servi à qui de droit car rien n’a été visible durant le temps passé malgré les éléments superficiels. Pour eux, ce n’est pas ce qui n’a pas été fait dans le maximum du temps qui sera exécuté dans la miette de temps qui leur reste.
Réagissant à ces inquiétudes de la population, le communicateur provincial du projet Picagl, Bob Katay, estime qu’il n’y a rien à s’indigner car même une seconde avant la mort c’est une vie.
Notre source reconnait que dans certains secteurs dans lesquels Picagl doit intervenir rien n’est encore visible sur le terrain tel est le cas de la réhabilitation des infrastructures routières où on ne trouve pas un seul kilomètre de route déjà réhabilité malgré tous les kilomètres qui figurent sur leur programme dans différents territoires de la province du Sud-Kivu.
Toute fois le speaker du Picagl, signale qu’ils ne croisent pas les bras et qu’avant de lancer concrètement la réhabilitation des routes, il y a une étude qu’ils ont mené et qui est à l’heure actuelle entre les mains de la Banque mondiale et Picagl n’attend que la non objection de cette Banque avant de larguer les équipes sur terrain pour les travaux.
Cependant, celui-ci, reconnait à Picagl des avancées dans les secteurs de l’Agriculture et celui de l’élevage. Selon lui, malgré le problème dans la chaine de valeur de l’absence d’une semence de qualité en province, ils ont réussi dans les deux ans passés selon lui, soit de 2019 en 2020, à mettre en place 150 hectares de rizières, plus 500 hectares pour la multiplication des semences de manioc d’une bonne qualité.
S’agissant de l’élevage, notre source fait savoir qu’il y a longtemps que Picagl a lancé l’Insémination sur une septantaine de vaches afin d’obtenir des races laitières dont les vaux sont en hébergement et bientôt les éleveurs sélectionner et fermiers pourront etre servi comme l’a-t-il dit.
Dans son speech, notre source rassure qu’il y a 600 vaches en attente par Picagl et dont 300 sont destinées à la province du Sud-Kivu et le reste dans la province de Tanganyika.
A la question de savoir à quand la population pourra encore bénéficier de tous ceux-ci alors que le projet est à terme ici 2021, le Communicateur du Picagl fait savoir qu’« En réalité le projet n’a pas quatre ans dans les faits, et même si dans le délai de 5 ans, l’on arrive à clôturer le projet, il y a un mécanisme de pérennisation. Après le délai théorique du Projet, il y a ce qu’on appelle transfère de tout ce qui est biens acquis du projet, par les services étatiques pour assurer la continuité. On n’a pas à se soucier là déçu car tous les mécanismes sont prévus. Au cas où il n’y aurait pas prolongement comme on n’a pas eu suffisamment de temps pour tout implémenter, on va mettre en place le système de transfert. Si dans le délai, on n’arrive pas à tout réaliser même tout ce qu’on a déjà réalisé, seront suivis par les services étatiques qui sont parties prenantes de la mise en œuvre du projet. » Précise le chargé de communication du Picagl au Sud-Kivu.
S’agissant de toutes les détestations que présentent nombreuses structures citoyennes contre le projet Picagl, notre source fait savoir qu’ils n’ont connu aucun problème financier dans l’exécution car dit-il, le montant était bel et bien mis à leur disposition pour la mise en oeuvre de ce projet. Mais, toute fois, il signale qu’ils sont plus touchés par ce retard que connait le projet et demande à la communauté de garder son mal en patience car tout sera réalisé comme prévu malgré le temps.
« Ce retard nous inquiète fort car sommes tous bénéficiaires, par ce que c’est nous la République démocratique du Congo. Si aujourd’hui une activité est mise en œuvre au profit de nos mamans, de nos frères et sœurs, c’est nous tous qui en sommes bénéficiaires. Et donc, sommes tous préoccupé par ce retard, et je dois vous dire que le souci qui nous anime, est le même qui anime tous les acteurs de mise en œuvre mais au plus haut point les autorités de la province qui ont multiplié jusqu’ici des réunions et des rencontres avec les autorités au niveau national ensemble avec celles de la banque mondiale pour que cet aspect des choses soit très vite décanter et donc, rassurez-vous que rien ne sera perdu, les autorités ont déjà pris les choses en main, les équipes projet sont derrière les autorités pour faire ce lobby et faire en sorte que toutes ces activités soient mises en œuvre afin que la province ne perde rien de tout ce qui lui a été destiné au travers de ce projet » conclut Bob Katay.
Dans son indignation, la société civile bureau urbain de la province du Sud-Kivu a adressé une lettre au ministre national de l’Agriculture le 11 Novembre 2020 dans la quelle elle fustige la quasi inexistence du Picagl dans les différents territoires où il intervient en province.
Après un tableau sombre de non réalisations tracé par cette structure citoyenne, la société civile a suggéré que l’UNOPS l’un des partenaires du Picagl soit retiré du projet, le remplacement des animateurs du projet au Sud-Kivu en suite, la société civile à travers son bureau urbain a proposé également qu’il y ait audit du projet au niveau central afin de savoir le fond déjà dépensé et celui qui reste pour les activités non encore réalisées et plusieurs autres suggestions.
N’ayant trouvé gain de cause dans toutes leurs revendications et propositions adressées au ministre national de l’Agriculture un mois après, les acteurs de la société civile bureau urbain du Sud-Kivu, ont assiégé ce Jeudi 3 Décembre 2020, le bureau provincial du Picagl sis sur avenue Kalehe en commune d’Ibanda. Selon ces acteurs de la société civile Contactés par Kivuavenir, le Sit-in de ce jour annonce la série des activités qu’ils prétendent organiser pour dénoncer ce qu’ils qualifient d’escroquerie du siècle au cas où leurs propositions continueront à moisissure dans le tiroir du ministre national de l’Agriculture. Parmi les structures qui disent insatisfaites des travaux menés par Picagl au Sud-Kivu, figure la Société civile de Kabare, l’association des jeunes LIJAPED et autres.
Le coordonnateur provincial du Picagl estime que ce n’est pas à une société civile de solliciter un audit à un projet qui est sous le haut patronage du gouvernement et de la Banque mondiale. Plutôt Damas Bulubulu demande à la société civile d’inspecter leurs travaux dans les différents territoires où Picagl mène ses travaux avant de trop paniquer.
Ishara Masirika.
























































