Cette éducation passe par les campagnes phares à savoir, « mon vote, c’est mon pouvoir, mon vote c’est mon avenir et Zéro Elu, Réélu »
Cette précision contient dans une déclaration lit devant la presse ce dimanche 20 février 2022 à l’issue d’une réunion stratégique de cette structure citoyenne.
Selon l’esprit de cette déclaration, la campagne « mon vote, c’est mon pouvoir, mon vote c’est mon avenir » consiste à sensibiliser et amener les citoyens à opérer des choix judicieux, responsables et exempts de toute corruption pour qu’ils sont bien informés sur les prochaines élections prévues en 2023.
Ceci du fait que d’après cette lettre, le vote devrait se baser sur des valeurs et compétences.
La seconde campagne « Zéro Elu, Réélu » peut-on lire dans ce document lit devant la presse, aurait connu un très grand succès lors des scrutins de 2018 et qui, estiment les signataires de ladite déclaration, sera de nouveau d’actualité.
Cette sensibilisation sera de nouveau d’actualité dans l’objectif de faire en sorte qu’en 2023 lors des prochaines élections qui pointent à l’horizon, plus rien ne sera comme avant.
« A l’issue de ces analyses et observations pertinentes, la NDSCI décide de faire de l’année 2022 une année de promotion et défense des droits fondamentaux des citoyens en vue de tendre vers l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD). En cette année pré-électorale, la NDSCI va se lancer dans l’éducation civique et électorale des citoyens. Celle-ci passe par ses deux campagnes à savoir : mon vote, c’est mon pouvoir, mon vote c’est mon avenir et Zéro Elu, Réélu. Ces deux campagnes pour sanctionner tous ces élus à tous les niveaux qui ont démérité et qui ont brillé par orgueil ; affirmant à qui veut les entendre que c’est leur argent qui a fait d’eux des élus », a martelé la deuxième vice-présidente de la NDSCI au niveau provinciale du Sud-Kivu, Sylvie Bamporiki.
De ce fait, elle invite les Sud-Kivuciens et les jeunes en particulier à refuser de servir de marches pieds à des gérontocrates politiques qui renseigne-t-elle, ne font que les exploiter pour leurs intérêts égoïstes avant de les jeter comme des citrons pressés au profit de leurs familles.
Elle a profité de cette occasion pour déclarer avoir constaté que la situation de la province est apocalyptique suite à un conflit qui semble opposer l’exécutif et l’organe délibérant et qui nécessite des grands remèdes pour son redressement.
Ceci pousse à dire qu’il est encore possible de rebâtir la confiance entre les institutions provinciales d’un côté, entre les gouvernés et les gouvernants de l’autre côté.
La rencontre de ce dimanche 20 février 2022 aurait mis autour d’une même table les représentants et animateurs de cette structure citoyenne qui est « une Eglise au milieu du village » du directoire national présent dans le chef-lieu de la province du Sud-Kivu, de membres du comité provincial du Sud-Kivu, des présidents venus des différents territoires et plusieurs autres membres.
Claude Musengero