Selon les informations à notre Possession, plusieurs boutiques ont été visitées, des kiosques dépouillés, des piétons torturés, des bus pillés et deux cas de violence sexuelle signalés.
Ces actes de Grand vandalisme d’outrage ont vu le jour aux environs de 19h30, quand les bandits mains armées ont fait irruption dans cette partie de la Commune d’ibanda.
Les autorités locales contactées par la rédaction de votre Média mettent en lumière les différents endroits ciblés par les assaillants, affirmant qu’à part l’avenue Jean Miruho 1, l’avenue de l’hôpital a été également visée ; site stratégique où un bus et tous les passagers qui y étaient ont tout perdu.
Bahati Bashaga Émile, Chef du quartier Panzi s’est référé au bulletin d’alerte dressé par les chefs des avenues visitées pour confirmer que deux femmes ont subi outrage et exactions.
Bahati Babenga, Chef d’avenue Jean Miruho 1qui s’est confié à notre Micro a fait savoir que les opérations ont débuté à l’endroit appelé Maison Blanche où une maison de vente de téléphones et crédits a été dépouillée, ligotant tous les clients y rencontrés, avant de torturer un boulanger rencontré dans sa maison à côté de la première visitée.
Vers Bipompa, les assaillants ont violé deux personnes parmi lesquelles une jeune fille qui faisait commerce à la sauvette ainsi qu’une maman enceinte qui passait au bord de la route.
Le chef d’avenue Jean Miruho 1 condamne ces actes de viol et d’abus sexuels féminins et appelle les habitants à collaborer étroitement avec les autorités et entre eux-mêmes afin de barrer la route à tous les ennemis de la Paix qui sèment au quotidien, terreur et désolation dans le chef de la Population.
Il favorise cependant, la culture d’alerte en cas d’incursion, par des sifflets et autres outils pouvant renseigner sur une quelconque menace par les bourreaux.
Bahati Babenga remercie et loue ses administrés pour leur bravoure visiblement initiée lors de ces actes d’outrage, survenus pendant que la région fait face à une insécurité grandissante depuis plusieurs mois.
De son côté, le Comité Local de Gouvernance Participative dans les quartiers Panzi et Cahi appellent les habitants à rester sereins et dénoncer à tout moment les cas suspects dans leur quotidien, sans peur car, selon cette structure, les ennemis de la paix ont un grand but visé.
Boris Borauzima Bahwinja, rapporter du CLGP PANZI- CAHI crache sur cet unième cas d’abus et appelle les autorités à agir pour l’intérêt commun.
Rappelons que, les habitants n’ont pas eu d’assistante lors de cette incursion.
Si les autorités locales ont peur pendant ces temps difficiles, les habitants sont obligés de se défendre sans faire recours aux différents services chargés de la sécurité.