Les victimes sont souvent les jeunes et les familles injustement, souvent pendant la nuit et quelque fois en plein Jour, sous l’oeil des autorités locales censées exécuter leur rôle indéfectible de veiller à la vie des habitants et leurs biens.
Au regard de ce désastre, plusieurs voix se lèvent au quotidien pour dénoncer les différentes exactions et plusieurs autres cas de torture, d’enlèvement et d’intimidation dont sont victimes les habitants de la ville de Bukavu et ses environs.
Homme de bravoure et leader du Mouvement OBAPG RDC, Amos Bisimwa qui s’est confié au Micro de KIVU-AVENIR, samedi 17 Mai 2025 lors d’un entretien avec votre rédaction a condamné fermement le silence de la jeunesse et leur inaction contre l’insécurité qui fait rage depuis plusieurs périodes dans différents coins et recoins, non seulement de la ville de Bukavu à travers ses Communes, mais également sur toute l’étendue de la Province du Sud Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo.
Face à cette situation pénible, Amos Bisimwa rappelle aux jeunes qu’ils jouent un rôle incommensurable et inaliénable dans le processus de recherche d’une Paix durable dans tous les domaines de la vie, surtout en cette période de guerre ; un processus crucial nécessitant la culture de quelques vertus majeures dont la détermination, la bravoure et l’engagement collectif, sans lesquels, le processus souffrirait d’un problème de diagnostic évident.
Acteur engagé au sein du Mouvement Citoyen OBAPG RDC et défenseur des droits de l’homme, Amos Bisimwa remercie, cependant, en louant, les engins déjà initiés et appliqués par les autorités pour amener une certaine accalmie dans la ville, par rapport aux temps passés où des corps sans vie étaient ramassés chaque jour par la Population.
Il a décrit quelques avancées significatives observables aujourd’hui dans plusieurs coins de l’entité.
Alors que des familles pleurent leurs enfants enlevés injustement par les ennemis de la paix dans la ville vers des destinations souvent inconnues, cet appel d’un défenseur des droits de l’homme est une sonnette d’alarme adressée aux autorités de l’AFC-M23 qui font actuellement la loi dans la Ville de Bukavu et dans différents territoires, d’agir dans l’urgence et en toute conscience pour l’intérêt des opprimés et contre toutes les agressions devenues monnaie courante dans la région et un appel à l’unisson à tous les jeunes afin qu’ils s’engagent ensemble dans la restauration de la Paix et à la résistance devant toute tendance à la manipulation.
Notons que, depuis l’arrivée de l’AFC-M23 dans la ville de Bukavu, plusieurs personnes ont trouvé la mort sous des angles orientés vers des réalités Convergentes.
Si Amos Bisimwa attribue l’insécurité à plusieurs jeunes ayant fuit la Prison à la veille de l’entrée imminente des rebelles dans la ville, il n’a pas manqué de pointer du doigt, certains soldats et policiers ayant résisté aux assauts.
Il propose que tous les policiers partis en formation au Nord Kivu rentrent dans la ville de Bukavu pour y faire leur travail de sécurisation de la Population.
Rappelons également que, ces nombreux policiers partis en formation ont été recrutés par les éléments de l’AFC-M23 dans la ville de Bukavu.