Trois mois et quelques dix jours depuis son accession à la tête de la commune d’Ibanda sous la bénédiction du gouverneur de province, le Bourgmestre ad intérim de cette commune, Dunia Runinga Daniel a fait un état de lié de son mandat.
Daniel Runinga fait savoir que le grand pilier de la bonne gouvernance reste et restera la recevabilité, chose lui poussant à faire la restitution de ses actions 100 jours déjà.
L’autorité communale d’Ibanda précise qu’il est du devoir d’un animateur de rendre compte à ses administrés, chose qu’il a accomplie.
« De l’accession au poste du bourgmestre de la commune d’Ibanda, j’avais promu effectivement à la population que je serai en train de rendre compte de ce que je fais comme service, ce que je fais comme travail et aujourd’hui je venais de rendre le bilan de 100 jours. Nous avons passé en revue non seulement les défis à relever mais également ce qu’on a fait en terme de réalisation. Nous venons de réaliser 37 actions dans les 100 jours en faveur de la population de la commune d’Ibanda », a révèle Daniel Runiga.
En termes de défis, l’autorité communale indique que lors de son présidium à la tête de cette entité, il avait trouvé une commune instable et tenue sur les « béquilles », dit-il, presque tout le monde se prenait comme bourgmestre
« nous avons constaté qu’il avait une administration tenue sur les béquilles, c’est-à-dire la présence de plusieurs bourgmestres, les agents se confondaient au bourgmestre de la commune du fait que dans chaque bureau on pouvait constater effectivement la présence d’un sceau parallèle, on pouvait constater la présence de plusieurs documents parallèles, …. », regrette le numéro 1 de la commune d’Ibanda.
Parmi les actions réalisées on peut citer la construction des escaliers dans les avenues, l’amélioration de condition du personnel à la commune, pour ne citer que cela.
Il ajoute que certains agents possédaient des documents de ces genres pour la commune et d’autres papiers pour leurs familles.
La commune avait mis fin à cette pratique grâce à une commission d’enquête avait été constituée et qui avait déniché toutes ces magouilles après avoir découvert 12 sceaux parallèles dans différents bureaux.
De ce fait, l’espèce humaine du cachet de cette maison communale, les imprimés de valeur avaient été changé, certains agents déférés devant la justice pour subir le leurs actes.
Ce dernier se félicite pour ce qu’il qualifie d’une innovation dans la gestion de la commune parce que selon lui, une réduction de ces cas a été observée.
Jérémie Baraka