La République Démocratique du Congo est l’un des rares pays au monde doté d’importantes ressources hydroélectriques. Son potentiel exploitable est évalué à 774 000 GWH, soit 66% du potentiel de l’Afrique centrale, 35% du potentiel global du continent africain et 8% du potentiel de production annuelle du monde, avec un taux d’accès à l’électricité de 9%.
Cette révélation ressort des résultats d’une étude Mwangaza menée par l’ONG Justice Pour Tous dans la province du Sud-kivu en 2020.
Cette Organisation Non Gouvernementale l’a révélée au cours d’un débat citoyen organisé ce vendredi 27 août 2021 dans la ville de Bukavu.
Au cours de ces assises, qui ont réunie toutes les parties prenantes, dont la société civile, le gouvernement, l’assemblée provinciales et la Société Nationale d’électricité afin de discuter sur les défis liés à l’accès à l’énergie dans la ville de Bukavu et ses périphéries.
Raoul Kitungano, coordonnateur de Justice pour Tous a souligné que la province du Sud-kivu est alimentée par deux centrales électriques dont la Ruzizi I et II, mais chose étonnante l’énergie électrique est totalement absente dans la province en général et à Bukavu en particulier.
Notre source regrette de contraster qu’en dépit de cette vaste capacité hydrologique, l’énergie électrique dans la province ne constitue que 2% seulement.
constitue seulement 2 % avec un manque cruelle des infrastructures.
Le coordinateur de Justice pour tous renseigne qu’au niveau de la centrale Ruzizi I, il y a un problème des matériels, car ces derniers ne sont pas renouvelés et pourtant la Société Nationale d’électricité SNEL mobilise le fonds.
Il ajoute que le souhait de la population est de voir ce service d’énergie électrique soit décentralisé.
Toutefois Raoul Kitungano précise que les conclusions du rapport de l’étude menée par son organisation, révèlent que suite à la défaillance des services rendus par la SNEL, la population a développé un système d’auto prise en charge à travers le système” _Kigroupé”, et le “Dahulage”,_ pour leur faciliter l’accès à l’énergie facile à l’énergie électrique.
D’autres personnes cherchent d’autres sources d’énergies comme les panneaux solaires, choses qui sont à la base des incendies en répétition dans la ville de Bukavu.
Néanmoins, Justice pour tous recommande au gouvernement central de mettre en place des politiques compétitives pouvant permettre la Société Nationales d’électricité SNEL à offrir des services de qualité moyennant un tarif abordable.
Pour sa part, Fernando Nkana, un acteur de la société civile fait savoir que la majeure partie de la ville de Bukavu n’est pas alimentée en énergie électrique et pense que si ce déficit est observé partout dans la ville, il est justifié par le fait que le gouvernement n’avait pas investie en ce qui concerne la centrale hydroélectrique.
Il estime que le gouvernement devrait fournir beaucoup d’efforts afin de résoudre et trouver solution à la demande de la population en ce qui concerne le courant électrique.
En effet, Fernando Nkana demande à la population d’accompagner la société nationale d’électricité dans la mise en place de “Cash Power”, qui selon lui, essaye de réduire un peu la consommation.
Présent dans ces assises, le représentant de la SNEL, a indiqué la forte densité de la population serait à la base de cette déficit de l’accès à l’énergie électrique dans la ville de Bukavu. Précisant que la centrale de la Ruzizi I avait été construit pour un certain nombre d’habitants.
A noté que ce rapport d’étude de Justice Pour Tous a été réalisé pendant une année et quatre mois, soit de Avril 2019 et août 2020. Et est titré _”Ruzizi I et II, Deux centrales mais pas d’électricité à Bukavu et ses périphéries”._
Claude Musengero