« Oui. Je crois que nous avons d’excellentes nouvelles à venir concernant le Rwanda et le Congo, et je pense que la paix va s’installer au Rwanda, au Congo et dans quelques autres pays alentour, et ce sera parfait. Nous espérons donc que cela se produira », a déclaré Donald Trump devant la presse.
Cet accord, signé quelques jours avant la déclaration de Trump, vise à ouvrir une nouvelle ère de coopération et de dialogue diplomatique entre la RDC et le Rwanda, deux pays longtemps marqués par la méfiance, les tensions frontalières et les conflits armés, notamment à l’Est du Congo.
Bien que les détails précis de l’accord n’aient pas encore été entièrement rendus publics, il apparaît que les États-Unis ont joué un rôle clé dans la facilitation de ces discussions, avec l’espoir de voir émerger enfin un cadre politique et économique stable dans la région.
Les propos de Trump, empreints d’espoir, traduisent l’ambition plus large de la communauté internationale de tourner enfin la page des violences en Afrique centrale.
Toutefois, sur le terrain, les réactions restent partagées.
Si certains voient dans cette dynamique diplomatique une réelle opportunité pour mettre fin à des décennies d’instabilité, d’autres restent prudents, rappelant que de nombreux accords de paix précédents ont échoué en raison de la méfiance persistante, des intérêts cachés et de l’exploitation continue des immenses ressources naturelles du Congo.
En particulier, des voix critiques en RDC insistent pour que les véritables bénéficiaires de cet accord soient le peuple congolais — et non des puissances étrangères ou des sociétés multinationales.
La déclaration de Donald Trump souligne l’existence d’une fenêtre fragile mais potentiellement historique pour instaurer enfin la paix et le développement dans la région des Grands Lacs.
Cependant, de nombreux experts avertissent : la paix durable ne peut être bâtie que sur la justice, la transparence et le respect de la souveraineté nationale, et non sur de simples engagements politiques sans véritable transformation sur le terrain.
Alors que le monde observe avec attention, la suite dépendra de la mise en œuvre concrète des engagements, de leur impact local et, surtout, de la capacité des acteurs à tenir leurs promesses.