Contre tout acte ou tentative visant à désorienter la conscience des députés provinciaux, électeurs de prochains sénateurs et du gouverneur de la province du Sud-Kivu, la Société civile félicite les différents candidats en lice pour relever les multiples défis qui gangrènent la province mais aussi s’attaque à la corruption qui parle d’elle-même à quelques jours des scrutins.
Dans un communiqué du 21 février à l’intention des nouveaux élus, « la Société civile encourage les uns comme les autres à capitaliser ce temps combien historique pour relever les défis de la gouvernance sécuritaire, politique et socio-économique de la Province, gage de son émergence et son développement ».
Cette structure citoyenne déplore la persistance liée à la propagation « des antivaleurs au regard de la place qu’elles occupent dans le débat en cette période pré-électorale ; vu les conséquences qu’elles ont déjà eu à causer à la Province par le passé ».
Et pourtant, souligne-t-elle, le peuple s’attend à un véritable changement à impacts. Pour y parvenir la société civile du Sud-Kivu formule des recommandations à l’endroit des députés provinciaux :
- Eviter toute tentative de promouvoir la corruption et l’ensemble de ses corollaires en lieu et place d’un vote utile pour un avenir radieux de la Province ;
- Ne voter que pour celui qui incarne les capacités dont la province a surtout besoin pour relever les défis de son décollage vers un développement intégral et durable longtemps attendu par la population Sud-Kivutienne, en conformité avec le portrait-robot proposé lors de l’atelier du 07 février dernier dans la salle CONCORDIA ;
- Ne se laisser guider que par la conscience, l’amour de la Province ou le patriotisme et surtout le sens élevé de sacrifice pour l’intérêt supérieur de celle-ci et, par ricochet, de toute la nation.
Rappelons que la société civile du Sud-Kivu a longtemps décrié la mauvaise gouvernance depuis l’installation des institutions démocratiques et l’instauration de la décentralisation dans le système de gestion de la res publica mais, hélas !, rien n’a changé dans le chef des hommes politiques sensés s’impliquer pour le développement de la province.
C’est en 2018 que les forces vives de la société civile ont mis sur pied des actions dont la campagne CAP vers les élections pour le renouvellement des acteurs politiques au pouvoir depuis 1960. Cette structure citoyenne se félicite, désormais, d’avoir conscientisé la population à élire pour des hommes charismatiques et à même de développer la province du Sud-Kivu. En sera-t-il le cas pour les députés qui doivent élire les sénateurs et le gouverneur ? Qui vivra verra.
Jean-Marie Mulume.