![4ème édition du tournoi de Karaté à Goma: le décor est planté pour accueillir la compétition [ Organisateurs]](https://kivuavenir.com/wp-content/uploads/2024/11/IMG-20241105-WA0030-360x180.jpg)
Le tribunal de grande instance de Kamituga dans le territoire de Mwenga a ouvert ce mardi 08 février 2022 les audiences foraines sur la mort de la journaliste Charline Kitoko Safi de la radio Vision Shala,station de Kamituga.
La première journée a porté sur l’identification des prévenus et la déclinaison des avocats.
“Le tribunal est dans une chambre foraine de trois jours. Il permettra de savoir qui a tord et qui a raison. Au cours de la première journée,nous avons procédé à l’identification des prévenus. Le tribunal a étudié cas par cas, les avocats se sont présentés. Le prévenu a eu le temps de se défendre et il poursuivra demain”, a dit le président du tribunal.
Le ministère public a reconnu le nommé Destin Wabile comme étant l’auteur du meurtre de son épouse.
Meurtre d’une journaliste à Mwenga : les DDH et les journalistes du Sud-Kivu revendiquent justice
Pendant ce temps, l’audition du prévenu Destin Mutu U’ngi Wa-Ubile qui est accusé d’avoir tué sa femme suite aux coups lui infligés, ce dernier a rejeté en bloc toutes les accusations portée à sin charge.
Il a indiqué que sa femme était morte par l’excès de l’alcool qu’elle prenait pendant deux jours successifs.
“La femme venait déjà de chez moi dans un état très critique, et cela me donnait du souci , mais je parlais tout à ses parents pour la produgues des conseils, mais sans suite ,mais je ne cessait de la supporter malgré ses erreurs”, a laissé attendre Destin Lutu U’ngi.
Au cours de ces audiences, des habitants ont été surpris et choqué d’apprendre que la défunte a été tuée par son mari suite aux coups lui infligé.
Ils ont donc demandé que l’auteur de cet acte ignoble soit puni sévèrement par la loi, pour donner une leçon aux hommes qui ne cessent de tabasser et maltraiter leurs femmes.
De l’autre côté, un homme présent a ces procès, a quant à lui demandé que l’autorité compétente soit rigoureuse dans l’analyse de dossier, car certaines femmes ne savent pas sortir de leur silence, pourtant victimes de violences conjugales.
Ont pris part à ces premières audiences, l’Association des Femmes des Médias AFEM , la fondation Panzi, la voix de sans voix, et autres organisations qui défendent les droits des femmes.
A sied de signaler que ces audiences vont se poursuivre ce mercredi 09 et le jeudi 10 février et se tiennent à l’esplanade de la mairie de Kamituga en territoire de Mwenga.
Alain Shukuru, depuis Kamituga
