Du côté de la population sur l’ensemble de la province et dans la ville de Bukavu et d’Uvira en particulier, Dans les deux parties de la province, les lacs sont des bons dépotoirs où sont déversés les déchets des diverses qualités biodégradables et ceux non dégradables. Sur le lac Kivu à Bukavu comme sur le lac Tanganyika à Uvira la situation reste la même. La biodiversité reste beaucoup menacer vue l’environnement dans lequel elle est gardée. Certains poissons élevés dans des cages non loin des égouts dans le lac Kivu présentent des parasites suite aux produits nocifs que déversent les collecteurs dans le lac.
Par apport à l’Etat Congolais, toutes les spoliations faites sur le non-respect de 10 à 100 mètres de rives sont orchestrées par les services de l’état qui livrent des titres sur ces sites. Ces riverains soutenus par les services habilités sont premiers spoliateurs du lac car c’est là qu’ils jettent même leurs déchets ménagers. C’est tel le cas du nouveau quartier qui se créer entre le lac Kivu et le collecteur Kawa au marché dit Bondeko au quartier Nkafu, des maisons érigées mais également lors ce que le gouvernement ne disponibilise pas des dépotoirs pour l’évacuation des déchets de la ville non plus des poubelles publiques aussi la mise en place des associations dignes pour les ramassages des déchets ménagers ce sont les lacs qui resteront toujours les sites d’évacuations des immondices. Mais en outre la vulgarisation des lois et la sensibilisation sur la protection de l’environnement n’a pas assez d’espace dans la communauté.
Et donc la destruction de l’écosystème au Sud-Kivu est partagée entre l’Etat et la population.
Par apport à ce qui précède, Kivuavnir.com a tenté interroger la coordination provinciale de l’environnement et du développement qui, à travers son chef de bureau chargé de la conservation de la nature sieur Bayubasire Mbikaye Innocent dit que « c’est vrai qu’il y a des immondices qui sont jetés au niveaux du lac Kivu presque chaque jour et le constat est que toutes les personnes qui habitent dans les 10mètres de rive ont transformé le lac Kivu et Tanganyika comme leurs dépotoirs voir même certaines gens quittent leurs domiciles et viennent jeter leurs immondices dans le lac.
Pour le cas de la ville de Bukavu, le système d’évacuation ordinaire de déchet n’est pas bien organisé Ilya 65% de déchets produits à Bukavu qui se déversent dans le lac- Kivu à travers les caniveaux et collecteurs dans la ville de Bukavu, il suffit qu’il y ait moindre pluie pour que la population trouve là l’occasion de d’évacuer leurs déchets à travers ces érosions. Ces déchets ont comme conséquences la menace sur la biodiversité c’est-à-dire la menace des poissons et parmi ces déchets déversés dans le lac Kivu, il y a de déchets toxiques, il y a aussi des déchets non biodégradables.
Le lac Kivu qui est à compter parmi les meilleurs lacs du monde de par son aspect touristique, est en train de perdre sa beauté au fur et à mesure qu’il y a autant des déchets qui flottent sur sa surface. Nous sommes en train d’observer le problème du barrage de la Ruzizi premier qui emmagasine presque chaque jour une quantité énorme de déchet non biodégradable qui seraient à la base de certains problèmes auxquels nous faisons fasse ces jours quant à la production du courant électrique. » fait savoir notre source.
Dans le territoire d’Uvira, le littoral du lac Tanganyika est devenu dépotoir public pour les habitants riverains de la ville d’Uvira. Un constat fait par le permanent de kivuavenir.com d’Uvira Pascal Bahunde le Vendredi 29 Janvier dernier, laisse à découvrir que dans plusieurs avenues et marché sur le littoral du Tanganyika sont rendus en lieux d’évacuation des déchets de tout genre.
Au micro de Kivuavenir.com, le Coordinateur urbain de l’environnement et du développement durable d’Uvira Equeur Exode KISOSE condamne ce comportement qui est condamné par la loi no 11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement à son article 10, 11 et 12. Parmi les conséquences, notre source cite le réchauffement climatique, les érosions, inondations pour ne pas tout citer.
D’après un médecin environnementaliste de la Zone de santé d’Uvira, l’environnement a des effets directs sur la biodiversité et sur l’être humain.
La société civile d’Uvira fait savoir que les responsabilités restent partagées quant à la protection de l’environnement. Ce qui reste déplorable est de trouver que l’autorité reste non intéressée de cette pratique qui n’épargne pas le caniveau tracé sur la route nationale numéro 5 dans la ville d’Uvira aujourd’hui sous menace d’inondations et déviations des cours d’eaux.
PASCAL BAHUNDE depuis Uvira et Sylvie Malashi permanente à la rédaction centrale.