La situation de crise et d’instabilité à l’Est de la République démocratique du Congo nécessite une attention particulière de l’Union Africaine ainsi que la solidarité de tout le peuple africain, afin d’apporter leur soutien pour la paix durable et totale en RD Congo qui aujourd’hui, est victime de l’agression du Rwanda sous couvert le terroriste de M23.
Moïse Balagizi, membre élu et Représentant la République démocratique du Congo à l’Assemblée Générale Permanente du Conseil Economique, Social et Culturel de l’Union Africaine (ECOSOCC – UA) et de la Région Afrique Centrale dans le Comité de vérification des pouvoirs ECOSOCC –UA, l’a dit ce vendredi 17 février 2023, lors d’un entretien avec un reporter de Kivu avenir.
Selon ce dernier, la crise à l’Est de la République Démocratique du Congo, devrait être parmi les matières à traiter pendant le sommet annuel des chefs d’Etat qui se tient à Addis-Abeba en Ethiopie du 15 au 19 Février 2023, dans le cadre d’évaluer la capacité de l’Union Africaine à faire face aux nombreux défis internes et externes auxquels le continent africain est confronté cette année.
Le Représentant la République démocratique du Congo à l’Assemblée Générale Permanente du Conseil Economique, Social et Culturel de l’Union Africaine (ECOSOCC – UA) et de la Région Afrique Centrale dans le Comité de vérification des pouvoirs ECOSOCC –UA, estime qu’il est temps que l’Afrique se mobilise comme un seul homme pour condamner l’agression de la RDC, mettre fin au cycle infernal de la violence à l’Est et stabiliser la Région des Grands Lacs.
« Je demande aux dirigeants africains d’élevés leurs voix contre le comportement criminel et génocidaire du Rwanda à l’égard du peuple congolais et exigent qu’il cesse de soutenir les terroristes du M23 », souligne Moïse Balagizi.
Toutefois, celui-ci estime que, l’Union Africaine devrait faire tout ce qui est en son pouvoir pour prendre des actions urgentes contre le Rwanda et engager la responsabilité pénale et individuelle des Rwandais présumés responsables des atrocités à l’Est de la RD Congo.
« Procéder autrement ou ne pas agir serait, d’une part, encourager le Rwanda à poursuivre son agression, ses crimes en RDC et, d’autre part, nourrir davantage la suspicion légitime des Congolais sur la faiblesse de l’UA ainsi que la complicité de certains de ses membres dans l’instabilité à l’Est de notre pays. J’appelle donc l’UA à condamner l’agression de la RDC avec la plus grande sévérité et exiger la cessation immédiate des hostilités, la fin de tout soutien aux rebelles du M23, et le retrait définitif des rebelles dans les zones déjà conquises conformément aux accords de paix de Luanda », insiste Moïse Balagizi.
Notre source, souligne en outre que le peuple congolais attend donc de ce 36e sommet des Chefs d’Etats africains un engagement ferme des dirigeants africains dans l’instauration de la paix et la sécurité à l’Est de la République démocratique du Congo et sur tout le continent en vue de contribuer à l’avancement de l’agenda 2063 qui ne pourra être mise en œuvre sans la paix et la sécurité sur le continent.
« Nous espérons également que ce sommet permettra l’accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). En fin, l’UA devra également relever des défis institutionnels car les divisions entre les Etats membres entravent ses efforts pour garder le cap sur les idéaux qui lui sont chers, notamment sa norme contre les changements anticonstitutionnels de gouvernement et soutenir le processus électoral en RDC », conclut Moïse Balagizi, membre élu et Représentant la République démocratique du Congo à l’Assemblée Générale Permanente du Conseil Economique, Social et Culturel de l’Union Africaine (ECOSOCC – UA) et de la Région Afrique Centrale dans le Comité de vérification des pouvoirs ECOSOCC –UA.
Charles KB