Toutes les allégations sont orientées vers les personnels soignants qui sont accusés être à la base de ces décès communément appelés mortalités maternelle.
Quelles seraient les vraies causes de la recrudescence de cette mortalité dans la ville de Bukavu et au Sud-Kivu en général se posent nombreuses familles qui perdent les leurs dans ces circonstances.
Le gynécologue obstétricien et médecin à l’hôpital SKY BORN, MUNJO Ernest, nous fournis quelques éclaircissements quant à ces décès. Selon les éléments à sa disposition, les statistiques actualisées en République démocratique du Congo, relèvent 540 décès pour 100 000 naissances vivantes rapportés au pays.
Non seulement l’expertise du personnel soignant mais surtout la non implication à grand échelle du gouvernement congolais qui ne veut pas financer comme il se doit le secteur de santé au pays.
Selon le docteur Munjo, certains hôpitaux et centres de santé ne sont pas bien équipés et ne disposent pas beaucoup de personnels qualifiés pour cause, ils ne sont pas assistés financièrement et matériellement par le gouvernement Congolais. Ce qui occasionne nombreux cas de décès lors du travail de la femme pendant son accouchement.
« Au niveau de l’humanité quand une maman doit donner naissance à un enfant, c’est pour avoir la joie d’augmenter la famille et la population, malheureusement donner naissance en République démocratique du Congo peut occasionner le décès de la mère ou de l’enfant. Les statistiques qui sont toujours d’actualité situent la RDC parmi les pays où la mortalité maternelle est plus élevée au monde », fustige le gynécologue obstétricien.
Pour lutter contre ce fléau et avoir un système de santé performant, MUNJO Ernest demande au gouvernement Congolais de s’intéresser à ce qui se passe dans des maisons de santé afin de les appuyer financièrement et matériellement avec une surveillance perpétuelle.
S’agissant des avortements provoqués à haut risque, notre source parle du problème financier des patientes moins nanties mais aussi l’âge selon qu’il est avancé ou trop jeune de la femme qui restent les défis majeurs.
C’est pour cette raison que ce gynécologue appelle le gouvernement de la RDC de gratifier les soins de la maternité avec la suppression du paiement direct.
« Certaines femmes ayant des grossesses non désirées essayent de les provoquer et quand des complications surviennent, elles arrivent à l’hôpital avec un grand retard après avoir perdue trop du sang et le médecin essaye de les sauver ou de sauver leurs enfants mais faute des matériels et des personnels qualifiés, elles perdent la vie. C’est pourquoi quand elles tombent enceinte, elles doivent supporter jusqu’à l’accouchement. Certaines femmes à tailles diversifiées, ont souvent des complications lors de l’accouchement du fait que leurs bassins ne sont pas assez élargis mais également tomber enceinte trop jeune ou trop vieille, c’est aussi un grand risque pour la femme. Là il faut alors avoir des outils appropriés pour mieux prendre soins de ces dernières », interpelle ce spécialiste gynécologue. Notre source n’a pas mis à coter la pratique des médecins trahi-praticiens et des herboristes qui sont à la base de certaines provocations.
Notre source indique que le ministre provincial de la santé avait interdit toute campagne de ces herboristes dans des chaines de radios et télévisions, ce qui continue à se faire entendre et se faire voir dans la plupart des chaines des radios et télévisions.
Certaines grandes structures sanitaires de renoms de la ville de Bukavu sont réputées d’utiliser les médecins stagiaires à des cas qui nécessitent l’intervention des spécialistes avérés cela suite au nombre des cas de mortalités maternelles enregistrées dans cet hôpital depuis un certain temps.
Selon certaines familles victimes, les responsables de ces hôpitaux ne s’intéressent plus des cas des dames lors des accouchements et devient une tache des stagiaires, ce qui tue en masse leurs femmes et enfants dans ces structures fustigent ces familles qui condamnent et avertissent ces responsables.
Claude Musengero