Les jeunes venus de différentes organisations de la société civile et des mouvements citoyens œuvrant dans la ville de Bukavu, tous réunis au sein de leur association dénommé « Pona Congo », ont organisé les travaux communautaires appelés « Salongo », ce samedi 17 décembre 2022
Ces travaux communautaires, dans le cadre de rendre la ville de Bukavu à travers ses trois communes propres.
Hommes et femmes, avec des bêches, pioches, tridents, certains avec les gilets et chasubles portants les noms de leurs organisations, d’autres en souliers bottes, ces jeunes ont débouchés le canal de l’eau sur la route hôpital provincial général de référence de Bukavu
Alors que certains débouchaient le canal d’eau, d’autres étaient chargés d’embarquer les déchets dans le camion envoyé par la mairie de Bukavu pour l’évacuation de ces déchets.
Présent au lieu où s’effectuent ces travaux communautaires, le maire de la ville de Bukavu félicite ces jeunes réunis au sein de Pona Congo pour leur courage. Il appelle les autres jeunes et habitant de la ville à les emboiter les pas en imitant leur exemple
De son côté, le président de la société civile de Nkafu, Julien Namegabe, indique que « Pona Congo » est une association qui laisse les œuvres parlaient à la place des hommes
D’où, pour concrétiser cette parole, les jeunes ont décidé de se rendre sur le lieu pour déboucher les caniveaux ainsi que les canaux d’eaux afin de permettre une bonne circulation des eaux mais également d’épargner des dangers à la population
Je vous laisse l’écouter au micro de Kivuavenir.com
Il faut dire que dans ce canal, il s’y trouvait des immondices constitués des déchets de tout genre et causaient que les eaux usées puissent se stagner un peu partout même dans la route.
Ces eaux usées qui dégageaient des odeurs nauséabondes, pouvaient causer également certaines maladies comme le choléra mais également la malaria à cause des moustiques, selon certains observateurs
Les premières victimes pouvaient être les vendeurs exerçants leurs activités le long de la route, les passagers mais également les patients se trouvant à l’hôpital provincial
Claude Musengero