C’est le ça par exemple de la Route Nationale Numéro 5 reliant la ville de Bukavu à Lubumbashi, sur une distance d’ 1.356 km, où des engins roulants font des conduites à tombeau ouvert au quotidien au vu et au su des personnes sensées protéger la vie des piétons.
Les tronçons les plus touchés sont entre autres Essence -Kamagema, Kamagema- Kasihe, Kasihe- Nyantende et Nyantende- Nyangezi, ainsi que le tronçon routier quittant l’endroit dit maisons blanche jusqu’à l’hôpital de Panzi.
Le Constant dressé par un Journaliste de Kivu Avenir fait étant d’un manque total de respect envers le Code Routier qui reglemente les modalités d’usage de la Route en République démocratique du Congo et dont son dépassement constitue une infraction malheureusement non punie par la loi congolaise.
Selon certains spécialistes en Code routier, l’excès de vitesse est l’une des causes principales de graves accidents à Bukavu.
Malheureusement, c’est également l’infraction routière la plus anéantie et impunie par les contrôleurs routiers congolais, qui se focalisent plutôt sur les mauvais stationnements et d’autres manquements qui pourtant sont moins dangereux que l’excès de vitesse.
” L’excès de vitesse est puni par un retrait de points sur le permis de conduire et par le paiement d’une amende. Le nombre de points retirés ainsi que le montant de l’amende dépendent de la gravité de l’infraction”, indiquent certaines sources scientifiques.
Des habitants même de Panzi où ces genres des barbaries routières s’orchestrent au quotidien précisent qu’en République démocratique du Congo, si l’on s’appuie sur l’accélérateur, le conducteur doit tenir compte des circonstances, dont notamment, la disposition des lieux, de l’état de la route, du chargement de son véhicule, des conditions atmosphériques ainsi que de l’intensité de la circulation.
” Le Conducteur doit rouler de manière à pouvoir arrêter son véhicule dans les limites de son champ de visibilité ainsi que devant tout obstacle prévisible “, estiment-ils.
À la restriction, bien que le code de la route congolais condamne l’excès de vitesse, il y a également manque des sanctions exemplaires, concluent nos sources.
Que stipule la loi en cas d’excès de vitesse ? Quid des sanctions prévues ?
Selon l’article 18.2 du code de la route congolais, la vitesse maximale est limitée à 120 km à l’heure.
C’est notamment sur les autoroutes et sur les voies publiques divisées en trois bandes ou plus et dont deux au moins sont affectées à chaque sens de circulation.
La vitesse est limitée à 90 km à l’heure sur les autres voies publiques. Mais pour les bus et voitures de transport en commun, la vitesse limite est de 75 km à l’heure.
En dehors des autoroutes, il y a aussi les agglomérations, c’est-à-dire, un espace qui comprend des immeubles et dont les entrées et les sorties sont spécialement désignées comme telles.
Pour de tels espaces, la vitesse est limitée, pour tout véhicule, à 60 km à l’heure. Sur certaines voies publiques, une limitation de vitesse inférieure ou supérieure peut être imposée ou permise par le signal approprié, ajoutent-ils.
Néanmoins, la vitesse supérieure ne peut en aucun cas dépasser 80 km à l’heure.
Le même code routier en RDC regorge également des directives pour les motocyclistes, l’article 33.3 du code de la route précise qu’il est strictement interdit de dépasser la vitesse de 43 km à l’heure.
L’urgence s’impose pour les dirigeants de la région de prendre des mesures qui s’imposent, afin de protéger la vie des paisibles citoyens.
Aux conducteurs de maintenir une distance de sécurité en laissant toujours un espace suffisant entre eux et le véhicule devant, de vérifier régulièrement leurs rétroviseurs, de Garder une vue d’ensemble de la circulation autour d’eux.
