A dater du 5 Novembre 2020, un document officiel portant signature du gouverneur de province et fixant tous les frais scolaires à payer au cours de cette année et ceux qualifiés illégaux à ne pas payer vient d’être publié.
Dans son contenu, seuls les enseignements Maternels et Secondaires sont concernés par la perception de la prime, le primaire étant gratuit tel que promis par le chef de l’État et garantie par la loi suprême du pays.
Selon l’arrêté du gouverneur, l’élève de l’école maternelle devra payer 30000 Francs Congolais l’année soit 10000Fc le trimestre.
S’agissant du Secondaire général soit la 7e et 8e ensemble avec les humanités des options normales, il est prévu que chaque enfant paye 120000Fc l’année en équivalence de 40000Fc le trimestre. Pour les humanités des options techniques, il revient à chaque enfant de verser 150000Fc l’année soit 50000Fc par trimestre.
Il est strictement interdit aux chefs d’établissements de percevoir les frais de prime en monnaie étrangère si ce n’est qu’en Francs Congolais comme ressortit dans l’arrêté du gouverneur.
Ce document public, n’a pas fermé ses yeux quant aux frais illégaux devenus monnaie courante dans nombreuses institutions scolaires en province.
Nombreux frais viennent d’être radiés sur la liste de ceux perçus comme divers. Tous les frais considérés comme illégaux ne sont plus à percevoir dans les écoles comme les années passées.
Environs quinze frais illégaux ont été énumérés dans cet arrêté. C’est tel que les frais d’examen, les frais d’études avant ou après cours, frais d’informatique ou achat d’ordinateurs, ceux d’achat logo ou Uniforme au sein de l’école, frais de confirmation de l’inscription, ceux d’accompagnement des dossiers à l’inspection, frais des sorties, ceux des matériels didactique, frais d’accueil des chefs des centres d’examen d’État, la liste est longue.
Les chefs d’établissements ne devraient pas se cacher derrière les Assemblées générales des parents pour la perception d’autres frais fait savoir l’autorité provinciale à travers son document. C’est ainsi qu’il revient aux comités de parents de faire preuve de bons représentants des tous les parents dans les écoles.
S’agissant des écoles urbaines et celles rurales, il est à souligner que ces frais cités ci-haut concernent en totalité les écoles implantées dans les villes et leurs périphériques.
Les élèves dans les écoles de l’intérieur dans les territoires ruraux payeront la moitié des dits frais.
Cette question a longtemps gangrénée le système éducatif en province depuis la reprise des activités scolaires de cette année.
Nombreux enseignants restent toujours en grève pour non payement de leur salaire par l’État congolais en particulier et la non application des accords de Bibwa en général.
Ishara Masirika.