Les rumeurs ne meurent jamais, elles voyagent. La majorité des internautes ne prennent ni le temps de la réflexion ni celui de la vérification. Ils « likent » et partagent sur les réseaux sociaux, sans mesurer les conséquences en chaîne de leurs actes s’ils relaient une fake news
Ces messages sont contenus sur des banderoles et paperasses qu’on pouvait trouver sur les différents murs de l’institut français de Bukavu, pour sensibiliser la population aux dangers liés aux fausses nouvelles ou « fake news » en anglais
Dans une activité de vernissage de l’exposition FAKE NEWS, organisée dans l’une des salles de cet institut ce vendredi 9 novembre 2022, les organisateurs ont fait savoir que l’objectif de cette activité était de montrer à la population comment lutter contre les fausses nouvelles qui battent de l’ampleur dans le monde entier.
Dans son mot de circonstance, la directrice de l’institut français rapporte que ces assises se sont inscrit dans le cadre de sensibiliser les journalistes et autres utilisateurs des réseaux sociaux d’avoir l’habitude à chaque fois de vérifier une information ou toute autre nouvelle avant sa diffusion ou publication
De sa part, la coordinatrice de l’Internews Sud-Kivu, les fake news présentent des risques divers. Les dangers des manipulations en tout genre sont réels, sur des sujets tant politiques que sanitaires, économiques ou sociaux
D’où, elle demande aux utilisateurs des réseaux sociaux à se poser plusieurs questions avant de publier ou partager une information retrouvée sur les réseaux sociaux pour sa protection ou celle des autres personnes
Cela est du fait que selon certaines études, les fausses informations couteraient ainsi plus de 78 milliards de dollars par an à l’économie mondiale
L’autre intervenant du jour et membre de Congo Check, Samy, a martelé les images et autres informations sont triquées ou manipulées pour des faits privés et cela nuit à la démocratie
Pour lui, beaucoup de violences sont commises à cause des fake news retrouvés par-ci par-là du fait que, explique-t-il, ces informations suscitent directement les émotions, chose qui occasionne souvent la haine, la tuerie et autres dangers
Pour barrer la route à ces informations, des logiciels ont été mis à la disponibilité de la communauté afin de la permettre de vérifier l’originalité de l’image, la vidéo ou autre nouvelle
Datant de l’antiquité, c’est en 2017 que l’expression « fake news » a été élue « mot de l’année » par le dictionnaire de langue anglaise Collins. Son usage venait d’augmenter de plus de 300%… un succès non démenti depuis.
Claude Musengero