Dans sa décision de dénoncer afin de compte le comportement dégradant de son titulaire de classe en même temps son enseignant de Cours d’anglais, cette élève de l’éducation de base 7éme EB, jadis appelée 1ère C.O, se dit être très désolée de Harcèlement sexuel dont elle est victime depuis beaucoup de temps de la part de celui qu’il considère comme parent.
Sous le sceau d’anonymat et tout en se réservant le droit de citer le nom de l’enseignant incriminé mais aussi celui de son école, la jeune fille rassure qu’elle en a marre s’il faut qu’elle livre son corps à cet enseignant pour qu’elle monte de classe alors n’étant pas faible d’application.
Dans sa décision devant le micro de kivuavenir.com ce 20 juin, la victime tire la sonnette d’alarme et veut que ceci serve d’exemple à nombreux enseignants qui ont opté pour le comportement de côter mal les élèves filles pour leurs profiter sexuellement.
Mais aussi, il faut qu’elle arrive à libèrer toutes ses collègues qui traversent les mêmes cas sans dénoncer
<< Cher journaliste, si aujourd’hui j’arrive a dénoncer le comportement de certains de nos enseignants aux médias avant que je ne me rende aux institutions judiciaires, c’est parceque je suis vraiment dérangée par mon titulaire et cela il y a longtemps. Je suis en première C.O à l’âge de 16 ans, mon enseignant me demande de coucher avec lui sans quoi je ne monte pas la classe. Celui-ci qui nous donne le cours d’Anglais en même temps notre titulaire de classe avait commencé par mon aspect physique suivi des compliments avec plusieurs responsabilités qu’il me donnait en classe, aujourd’hui la donne change, il veut me transformer en sa femme. Je suis vraiment très déçue de poursuivre avec les études.>> regrette fort cette collégienne qui voit déjà sa vie scolaire en danger.
Et à elle d’ajouter << Moi je pensais que s’il y a bien un endroit où les garçons et les filles seraient traités d’égal, c’est à l’école où le but n’étant que d’instruire et éduquer l’esprit de la jeunesse et qui n’a rien avec les violences basées sur le genre dont je suis victime aujourd’hui.
Sans mâcher mes mots, à travers ce micro, je lui préviens bien avant que celà n’arrive, si seulement je rate cette année scolaire, je vous assure que c’est le même jour de proclamation que la justice doit nous départager car il profite de cette période des examens de fin d’année pour nous traiter comme il veut.
Je sais que je ne suis pas la seule victime de cette imbécillité, c’est alors que j’invite même mes collègues si pas toute victime de cette barbarie sexuelle à dénoncer auprès des instances habilitées afin de mettre terme à cette pratique qui ne cesse de prendre de l’ampleur de l’année en année. Nous sommes venues à l’école pour sauver nos vies et non devenir commerçantes de sexe. Plus jamais ça >> conclut-elle.
D’après nos sources, nombreuses écoles publiques que privées seraient dans la même pratique sachant que le Harcèlement sexuel est l’une des formes de viols existantes et punissable par les lois du pays.
Ishara Masirika Richard.