Dans son discours à la 78e Assemblée générale des Nations-Unies, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a souligné la nécessité d’élargir le Conseil de sécurité de l’ONU en y intégrant deux représentants africains en tant que membres permanents.
Cette proposition vise à instaurer un équilibre géographique plus équitable au sein de cet organe décisionnel crucial.
La République Démocratique du Congo, qui a elle-même été le théâtre de conflits internes dévastateurs pendant des décennies, comprend l’importance d’une représentation plus juste au sein du Conseil de sécurité. Félix Tshisekedi a insisté sur la pertinence et la nécessité de réformer l’ONU, vieille de 78 ans, pour la rendre plus inclusive dans sa composition et dans le processus de prise de décision, en particulier en ce qui concerne les questions africaines.
Le Président Tshisekedi a rappelé que le multilatéralisme et le respect d’un système mondial fondé sur des règles ont été essentiels pour maintenir la paix, la sécurité, la santé et la prospérité dans de nombreuses régions du monde depuis plus de sept décennies. L’ONU demeure un acteur indispensable pour faire face aux menaces existentielles actuelles, qu’il s’agisse de la crise alimentaire, du changement climatique, du terrorisme, des pandémies ou de la prolifération nucléaire.
Cependant, Félix Tshisekedi a souligné que pour conserver la confiance de la communauté internationale, l’ONU doit être capable de s’adapter aux défis contemporains avec efficacité et responsabilité. Il a noté que la réforme de la Charte des Nations unies, notamment en ce qui concerne le Conseil de sécurité, le veto et le recours à la force, est essentielle pour redonner un nouvel élan au multilatéralisme.
Le Président Tshisekedi a également pointé du doigt certaines imperfections dans la coordination et la coopération entre les différentes institutions et agences de l’ONU. Il a souligné que des problèmes globaux sont souvent abordés de manière contradictoire dans différentes enceintes, et certains ne sont même pas pris en compte. Il a plaidé en faveur d’une meilleure coordination au sein de l’ONU pour relever les défis mondiaux de manière plus efficace.
L’initiative de Félix Tshisekedi en faveur de l’élargissement du Conseil de sécurité en vue d’une meilleure représentation africaine reflète les préoccupations majeures du continent en matière de gouvernance mondiale. L’ONU est une organisation internationale fondée en 1945, comptant aujourd’hui 193 États membres. Elle joue un rôle central dans la diplomatie mondiale en fournissant un forum pour la résolution des conflits et la coopération internationale.
La proposition du Président Tshisekedi vise à renforcer le rôle de l’ONU en tant que garant de la paix et de la sécurité mondiales, en assurant une représentation équitable des différentes régions du monde au sein du Conseil de sécurité.