Dans toutes ses trois Communes, sur les artères principales, non seulement celles-ci sont jonchées de déchets, mais également sont en état de délabrement avancé ce qui rend quasi impossible la canalisation des eaux de ruissellement. Les caniveaux sont obstrués et le Lac Kivu et la rivière Ruzizi envahis par les déchets plastiques, le risque de débordement et d’inondation est possible, ce qui, non seulement met la vie des humains en danger, mais aussi celle de l’écosystème.
” Cette déplorable situation est vécue nonobstant la perception de plusieurs taxes par la Mairie et autres sociétés d’évacuation. ” s’indigne un habitant de la Commune d’Ibanda rencontré par un reporteur de kivuavenir.com
Ces déchets sont observables sur des Places publiques, sur les chaussées, dans des Marchés centraux, au bord du Lac Kivu et de la rivière Ruzizi.
Le Marché central de Kadutu, le plus visité de la Province du Sud-Kivu et le plus malsain de la Ville de Bukavu, représente une vraie insécurité sanitaire pour ses usagers.
Des nombreux revendeurs de certains Marchés de la Ville fustigent le fait que ce problème reste persistant alors qu’ils s’acquittent régulièrement de certaines taxes qui leur sont exigées pour l’évacuation des déchets.
«Je paie régulièrement des frais d’évacuation à une société d’évacuation des déchets, le mal ce qu’il y a un grand retard pour les enlever » a déclaré un Commerçant du Marché de Kamagema à Panzi.
Un Responsable d’une structure, joint par notre rédaction, qui travaille dans l’évacuation des déchets, pense que l’absence des usines pour transformer des déchets contribuent à la persistance de l’insalubrité dans la ville de Bukavu.
Certains Étudiants en environnement à l’institut supérieur de développement rural de Bukavu (ISDR/Bukavu) estiment que les services de l’Etat, qui ont en leurs charges l’écologie, doivent prendre toutes les mesures nécessaires afin de sanctionner ceux qui participent à la destruction de l’écosystème et les responsables des crimes environnementaux.