Une vive tension a été observée, ce lundi 1er Août dans la matinée dans la ville de Beni où des manifestants sont descendus dans les rues, exigeant le départ de la Monusco.
Tout est parti de la fusillade survenue Dimanche au poste frontalier de Kasindi, où des casques bleus de la Monusco de retour du congé, ont ouvert le feu causant mort d’hommes et des blessés graves.
Des jeunes venus majoritairement de la partie Ouest de la ville s’étaient rassemblés aux stades de Kanzuli et de Kalinda, avant de descendre dans les rues et d’y ériger des barricades.
Toutefois, un dispositif sécuritaire des forces de l’ordre est mis en place pour empêcher toute éventualité de dérapage de la part des manifestants.
Ces activités de colère ont eu lieu un jour seulement après que la vie a repris son cours normal dans la ville de Beni après 3 jours de manifestations anti-MONUSCO.
Le Secrétaire général de l’ONU se dit « outré de l’incident grave survenu » à Kasindi, à la frontière entre la RDC et l’Ouganda, durant lequel des militaires de la force de la MONUSCO ont ouvert le feu.


Il est à la fois profondément attristé et consterné de la perte en vie humaine et des blessés graves causé par cet incident.
Bien avant, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Bintou Keita, a assuré que les auteurs de cette fusillade sont aux arrêts, en attendant les conclusions de l’enquête déjà amorcées en collaboration avec les autorités congolaises.
Pour ceux qui l’ignorent, la pomme de discorde serait la mésentente survenue Dimanche 31 Juillet à la frontière de Kasindi pendant que les troupes de la Monusco ont forcé la barrière. Selon nos sources, les casques bleus de la Monusco ont forcé leur entrée en République démocratique du Congo en provenance de l’Ouganda. Ils ont cassé les cadenas de la DGDA en crépitant plusieurs balles.
Dans cet incident, on rapporte la perte en vies humaines et des blessés graves au sein de la population qui s’opposait à la présence de cette mission onusienne à Kasindi. Parmi les blessés on a signalé deux éléments de la police nationale congolaise selon le fonctionnaire délégué du gouverneur de province.
Jean-Marie Mulume.