Le président et autorité morale de l’Assemble pour la république, Moïse Katumbi, vient de quitter l’union sacrée pour la nation, une plateforme politique soutenant le président actuel et chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi.
Cette révélation a été faite lors d’une interview accordée à France 24 avant que l’ancien gouverneur de l’ex Katanga dévoile les causes de sa démission
Pour Moiise Katumbi, il ne s’agit pas que de ma démission mais également de se présenter entant que candidat président aux élections de décembre 2023 en république démocratique du Congo
Katumbi sera-t-il à mesurer de diriger ce vaste pays une fois passé comme président de la République ? Le président du tout-puissant Mazembe se voit homme-fort
Alors que beaucoup de présidents ont déjà échoué à diriger et instaurer la paix dans le pays de Lumumbu, Katumbi en ce qui lui concerne fait savoir qu’il a de l’expérience pour diriger la RDC une fois voté comme président
« Je serai candidat en 2023 parce que j’ai une vision pour le pays et j’ai un bilan quand j’étais gouverneur et j’ai de l’expertise aussi. Je ne viens pas là pour faire de l’aventure parce que, vous savez, il ne faut pas chercher le pouvoir pour le pouvoir, je serai un président qui va trouver des solutions pour son pays. Donc je dis au revoir à l’union sacrée et je dois aussi consulter les membres de mon parti,… » indique Katumbi, au micro de la télé France 24
Tout en espérant que certains membres ne vont pas lui tendre compagnon en quittant à leur tour l’union sacrée, l’ancien gouverneur de l’ex Katanga renseigne qu’il va consulter les membres de son parti pour la question et continuer avec ceux qui vont être prêts à lui emboiter le pas
« Je sais qu’il y a des gens qui vont nous quitter, c’est ça la démocratie. Ceux qui partent vont laisser la place aux autres mais nous allons continuer avec des vrais combattants qui voudraient que nous puissions changer la situation de notre pays ensemble pour un Congo meilleur », poursuit-il
Il faut noter que c’est ce lundi 19 décembre que ce dernier compter consulter ses membres et sympathisants lors du congrès de leur parti pour statuer sur la question
Claude Musengero