SUD-KIVU/BUKAVU: Les structures de la société civile condamnent les atrocités en province.

Entammé le Lundi 15 mars à l’endroit du drame venait de s’achever ce Mercredi 17 Mars à travers une messe qui a été dite à la paroisse catholique Sainte Thérèse de l’enfant Jésus, de burhiba à Bagira.

Après la célébration eucharistique en honore de l’illustre disparue où ont pris par les membres de la famille de la défunte, les acteurs de la société civile ensemble avec les habitants du milieu et autres personnes venues de différents coins de la ville de Bukavu et d’ailleurs. Habillés en tenue de deuil noire-noire ces derniers ont lu et déposé un mémorandum par le biais du président de la société civile sous noyau de Nkafu, Julien Namegabe dans lequel document il a été demandé au gouvernement et à l’auditorat militaire de dédommager la famille de la victime AWEZAYE Ombeni tuée innoçament.
Pour cette structure, le rôle de l’autorité est de sécuriser la population, chose qui semble oubliée dans la ville de Bukavu étant donné qu’au moins 7 personnes ont été assassinées dans les 3 quartiers voisins dont Nkafu, Cikonyi et Mulambula dans une période d’un mois. Le cas en date est celui enregistré le 9 mars 2021 date de l’assassinat de l’écolière AWEZAYE Ombeni par balle à la Brasserie.
Dans le mémorandum, ces 3 sous noyaux de la société civile demandent que le conteneur où se trouvaient les deux personnes qui ont causé ce meurtre soit remplacé pour le placer ailleurs vu qu’il y a d’autres unités de la police dans le parage sans parler de la fore navale militaire qui est aussi à la brasserie.

Après cette note de plaidoyer, ils ont promis des actions contraignantes si rien n’est fait dans l’urgence.
Agée de 11 ans,AWEZAYE Ombeni avait trouvé la mort après avoir été atteinte par une balle lors d’une mésentente entre un élément de l’ordre et un détenu gardé dans un cachot crée dans un conteneur de la police à brasserie quand elle revenait de l’école avec sa petite sœur qui a été atteinte par la même balle au niveau de la jambe avant d’etre conduite à l’hôpital provincial général de référence de Bukavu pour des soins.
Un procès a été ouvert sur ce dossier qui a acqitté le policier et condamné à peine de mort le detenu avec une amande de 100000 dollars américains pour domage et intérêt en faveur de la famille victime.
Après cet incident, la mairie de Bukavu avait donné 60000 francs congolais à la famille éprouvée pour l’organisation des obsèques.
Cet enfant qui comptait devenir un jour Me Avocate, avant de mourir il avait dit dans ses derniers mots avant de rendre l’âme Awezaye Ombeni avait dit ” POURTANT J’AVAIS AUSSI DROIT À LA PROTECTION ET À LA SÉCURITÉ”

Claude Musengero