Quatre morts ont été enregistrés parmi les déplacés internes du camp de Bijombo, dans les hauts plateaux du territoire d’Uvira (Sud-Kivu), en l’espace de trois jours depuis le weekend dernier. Selon radio Okapi qui a relayé l’information, la société civile de la région et le chef de groupement, Tete Amisi, déplorent, mercredi 24 février, la détérioration des conditions de vie de 2 500 déplacés internes hébergés dans ce camp de Bijombo.
Celui-ci renseigne que, les déplacés internes dans cette partie Est de la République Démocratique du Congo au Sud-Kivu vivent dans l’insécurité et leurs conditions de vie sont difficiles en raison du manque d’assistance humanitaire. Il a déploré cette situation lors de son échange avec un reporter de kivu avenir.com sur place.
Parmi les cas d’insécurité, les déplacés internes ont indiqué que les positions des Forces armées de la RDC (FARDC) ont essuyé depuis plus d’une semaine des tirs de la part des miliciens Gumino-Twigwaneho, au village de Kibindibindi, Kateja et Kahuna.
Ces attaques ont provoqué des mouvements de panique parmi des déplacés.
Cette structure citoyenne appelle les autorités à tous les niveaux de s’impliquer pour trouver la solution afin qu’il y ait retour de la paix dans leur milieu.
Cependant elle recommande le désarmement de tous les groupes armés opérant aux Moyens et Hauts Plateaux de cette partie de la province.
La délégation venue de Bijombo a rencontré mercredi 24 février 2021les autorités territoriales à Uvira pour alerter sur une réponse très urgente.
Sylvie Malashi