Depuis plusieurs jours, des cas d’insécurité sont signalés ou enregistrés dans la ville de Bukavu en particulier et dans ses environs en général.
Des personnes sont fusillées, des corps sans vie ramassés un peu partout à Bukavu et dans les territoires, des kidnappings, des biens emportés par des hommes en armes, pour ne citer que ceux-là.
Pour la Nouvelle Dynamique de la Société Civile du Sud-Kivu, au courant de la semaine, un corps sans vie d’un homme d’une vingtaine d’années a été ramassé sur avenue Mulimbilimbi, à Cikonyi, dans la commune de Bagira.
De même un autre corps sans vie d’un enfant de 8 ans a été ramassé dans la rivière Nyamuhinga, au quartier Nyakavogo, fait savoir la Ndsci.
Wilfried Habamungu, porte-parole provincial adjoint de cette structure citoyenne, indique qu’à Nyakavogo toujours, une femme a été surprise au niveau du marché central de Bagira avec un sac ou se trouvait un enfant.
« Dans d’autres communes comme celles d’Ibanda et Kadutu, on enregistre également des attaques nocturne suivi des cas de kidnappings. Dans d’autres parties envoronnants de la ville comme à Ciragabwa, on enregistre également des attaques nocturne par des hommes en armes. C’est le cas d’une femme qui a été visitée connue sous le nom de Faida Cihenga, qui a été visitée par les bandits armés et qui ont emporté une somme importante d’argent », a martelé Wilfried Habamungu.
Et de poursuivre ;
« A ceci s’ajoute les cas de justice populaire dans plusieurs coins de la province du Sud-Kivu. La Ndsci plaide pour la sécurisation de la population de la ville de Bukavu et celle des différents territoires de la province du Sud-Kivu. Pour juguler l’insécurité, la Ndsci demande aux autorités de renforcer des dispositifs, c’est-à-dire multiplier des postes de la police ainsi que ceux des agents de renseignement », fin de citation.
D’après lui, les maisons de fabrication, consommation et vente des boissons fortement alcoolisées, ainsi que celles de tolérance devraient fermer leurs portes, du fait que, pense celui-ci, sont ces maisons qui seraient à la base de l’insécurité dans la province.
A la population, le porte-parole provincial adjoint de la Nouvelle dynamique de la société civile au Sud-Kivu recommande de dénoncer tout mouvement suspect en collaborant avec les services de sécurité.
Claude Musengero