Selon le Journal, l’Insécurité parle d’elle-même dans la commune de Kadutu. Ici, trois attaques des hommes armés enregistrées à deux endroits différents dans une même nuit de début Novembre passé. La commune de Kadutu devient le bastion de l’Insécurité et personne ne dort sur ses deux oreilles. Certains jeunes chômeurs recourent aux crimes pour survivre. Le Silence et la léthargie des députés sont une trahison. On tue, on blesse, on vole, on crie et on continue. Effrayant et interpellateur état de lieu, écris le journal.
Rebondissant sur l’état des infrastructures dans cette commune, le Souverain Libre signale que Kadutu n’a plus des routes que des noms. Pour le journal, la route Coopéra-Nationale no2 devient une suite des nids d’éléphants et des mares à crapauds. Les habitants de Cimpunda invoquent Yesu Yesu pour arriver ou quitter leurs domiciles. Les véhicules de transport en commun et les piétons se disputent le passage sur le boueux tronçon routier communément appelé chez Kibonge. La saison des pluies rappelle que la commune de Kadutu n’a plus des routes que de noms. La nouvelle dynamique de la société civile menace de lancer une Campagne de désobéissance fiscale, écris le journal qui ajoute que même les routes réhabilitées deviennent meurtrières dans la ville de Bukavu.
Dans ce sujet, l’hebdomadaire signale que 200 accidents mensuels de circulation avec une moyenne de 79 morts. L’excès de vitesse, l’ivresse au volant et la distraction des piétons sont souvent fatals sur les quelques routes réhabilitées de la ville de Bukavu. La police devrait être plus rigoureuse dans l’octroi des permis de conduire et stricte pour les attestations des contrôles techniques. La commission nationale de la prévention routière promet multiplier l’implantation des panneaux des signalisations et le traçage des marquages avertit le Souverain libre.
Dans un autre Chapitre, ce journal parle du dossier genre. Des mineures violées et des mères frappées à Bukavu écrit-il. Des religieux et gaillards violent des fillettes, des pères irresponsables ou jaloux tabassent les mères génitrices de leurs enfants. Bukavu enregistre et passe sous silence ces violences basées sur le genre au nom de certaines normes sociales. L’association Uwezo Afrika les relève dans son récent monitoring et appelle au changement des attitudes. La justice élève les communautés. Allant dans le fond de cet article, l’hebdomadaire fait savoir qu’un pasteur viole, le 5 Septembre, une fille âgée de 16 ans à Buhozi sur l’Avenue Kajangu de la Commune de Kadutu. La Victime est conduite dans une structure sanitaire pour des soins appropriés. Les circonstances de la commission de l’acte ne sont pas éclaircies signale le journal, qui dans le même Chapitre ajoute que la semaine suivante du 6 au 12 du même mois et dans les hauteurs du même quartier Cimpunda, trois gaillards, dont l’âge varie oscille entre 22 et 25 ans, attrapent une fillette de 14 ans, l’amènent dans l’enclos d’un complexe scolaire et déversent leur bestialité dans elle. Cette enfant est acheminée dans un centre de santé et les bourreaux croupissent dans la prison centrale de Bukavu.
Insistant sur le Sujet, le souverain libre fait savoir que dans le même quartier de Cimpunda, un mari, toute honte bue, tabasse copieusement son épouse, selon lui, « Impolie » le 7 Septembre vers 10 heures. Le tort de cette dernière faute est d’avoir surpris son conjoint avec une autre dame dans le lit Conjugal. Plus loin, ajoute le journal, à l’autre bout de la ville, sur l’Avenue Kibombo dans la Commune d’Ibanda, un père dans la force de l’âge bat, en pleine journée du 3 Septembre, sa conjointe. Cette mère de 7 enfants vient de saluer un autre homme inconnu de lui. « Ce monsieur est trop jaloux.
Il ne permet pas d’aller au marché. Il tabasse lorsque je lui refuse l’acte sexuel. Il dit aux enfants que je couche avec d’autres hommes », pleurniche la victime telle que rapporte l’hebdomadaire qui signale qu’au lendemain 4 Septembre, au niveau de l’avenue la voix du Congo, une autre, l’œil tuméfié, dame sanglote. Son mari vient de lui administrer des gifles par ce que la nourriture n’a pas été préparée. « L’argent de la ration alimentaire m’a été volé », explique-t-elle à tout passant qui semble s’apitoyer sur son sort au micro de ce journal. Bukavu passe sous silence de telles violences basées sur le genre au nom de certaines normes sociales. Cependant, les attitudes doivent changer d’autant plus que la justice élève les communautés conclut le Souverain Libre.
Dans une autre catégorie d’information, le Journal titre ; la société civile rêve contribuer au développement dans les sites miniers. Selon lui, Sept ans après la création du « basket fund », les contrées d’exploitation artisanale des minerais n’enregistrent pas le développement communautaire. Les entités de traitement rechignent à la contribution volontaire de fonds dont la perception. Les passations des pouvoirs à la division provinciale des mines et à la direction provinciale de Saemap. La société civile du Sud-Kivu en profite pour relancer les débats sur le développement social et économique des populations dans les sites miniers, rapporte le journal.
Parlant des indiscrétions de la semaine, l’hebdomadaire signale qu’il n’ y a pas de galanterie devant le colonel autoproclamé. Dans ce chapitre, le journal revient sur l’histoire d’un homme armé et en état d’ébriété roue, le soir d’un certain Dimanche dans un village de la chefferie Ntambuka ou Idjwi Sud, des coups à un paisible citoyen qui vient de saluer une dame de la contrée. Ce galant homme prend la poudre d’escampette et met ses jambes au cou avant que son assaillant ne dégaine le pistolet pour le tirer. Le terroriste n’est autre qu’un ancien soldat qui s’autoproclame Colonel. Il est banni de son village natal Karama pour avoir violenté les gens. Il a fait la prison plusieurs fois, conclut le Souverain libre.
Ishara Masirika.