Incroyable mais vrai, les violences sexuelles et celles basées sur le genre refusent de dire leurs derniers mots dans la province du Sud-Kivu et presque partout sur l’ensemble du territoire national.
Au Sud-Kivu, précisément à Bushwira/Katana dans le territoire de Kabare, une fillette d’environ 14 ans a été violée par 3 présumés anciens militaire du chef rebelle Chance, la soirée du lundi 19 septembre 2022.
Selon le président de la Nouvelle dynamique de la société civile de Katana NDSCI/Katana, Innocent, qui nous livre cette information, la scène s’est passée alors que la victime se trouvait dans un champ quand elle cherchait des légumes.
« C’était dans la soirée de ce lundi 19 septembre que cet enfant âgée de 14 ans accueillait de légume dans un champ à Kabushwa. La fillette s’est vue violée par trois hommes venus vers le parc. Ils l’ont attaqué dans le champ puis ils l’ont violés tous trois et grâce aux passants, grâce aux gens qui étaient dans leurs champs et cette fille a été sauvée à partir des cris qu’elle faisait les passants sont venus à son secours et l’ont sauvés. », fait savoir notre source
La pauvre a été acheminée au centre de santé du milieu où elle suit les soins médicaux et les victimes se trouvent dans les mains de la police.
Innocent Muhiganya, président de la NDSCI/Katana, tout en demandant l’implication directe des autorités pour que les bandits puissent répondre de leurs actes, ce dernier pense que les présumés rebelles puissent se fouir.
Cette crainte est justifiée par le fait que selon cet acteur de la société civile, l’endroit où sont incarcérés ces brigands n’est pas sécurisé
« Nous demandons aux autorités politico administratives de faire tout pour que ces bourreaux qu’on a appréhendé et qu’on a mis à la disposition de la police du sous commissariat de Tubimbi, nous demandons à ce que les autorités puissent faire d’urgence pour les récupérer parce que ce petit cachot de la police de sous commissariat n’est pas sécurisé », fait-il savoir
La Nouvelle dynamique de la société civile de Katana met en garde les familles des malfaiteurs et de la victime qui, d’après elle, ces familles sont en train de vouloir faire un arrangement à l’amiable alors que explique-t-il,
« Les arrangements à l’amiable dû au viol c’est une infraction grave de tous les cotes et c’est cracher sur la personne de cette victime »
Jérémie Baraka