Le programme de 100 jours du Président de la République, Félix Tshisekedi, a été l’une des questions abordées, vendredi 13 mars, au cours d’une conférence-débat organisée par l’Université catholique de Bukavu. Invité pour débattre, le député national, Alfred Maisha, a dissipé le malentendu entre la dénomination « programme de 100 » et la durée d’exécution des activités prévues par dans le programme.
« Les projets prévus dans le programme de 100 jours n’étaient pas de projets conçus pour être achevés dans 100 jours, même si vous avez les moyens disponibles sur vous », a répondu le député aux questions relatives à des irrégularités observées dans certains coins où le programme est mis en œuvre. Quoique les fonds soient disponibles, dit-il, il est pratiquement impossible d’achever une route, qui va de Burhale à Shabunda.
Pour la question de détournement des fonds alloués à ce programme, Alfred Maisha rejette les allégations selon lesquelles Vital Kamerhe serait le détourneur sous la bénédiction du Président de la République.
« Dabord, le Chef de l’Etat ne pose pas des actes de gestion, non. Il a laissé cette question à la justice et, vous le savez bien, des grandes personnalités sont en prison aujourd’hui à cause de ça », a-t-il souligné en rappelant que beaucoup de ces marchés avaient été passés sans l’entremise du Président, citant ici, le marché conclu par Bitakwira, alors ministre du développement.
Le conférencier s’est dit convaincu que progressivement la RDC est en train de mettre fin à l’impunité et croit que, les intouchables d’hier pourraient être les victimes de demain.
Ce programme du Président, depuis son lancement, a soulevé moultes accusations, les discussions étant jusqu’à ce jour sous les lèvres de l’opinion publique quant à l’exécution ou à son achèvement.
Jean-Marie M