Au Sud-Kivu, dans les chefs de la population, nombreuses gens estiment qu’il y a des mesures qui ne facilitent pas la population. C’est tel le couvre-feu à tenir de 21h à 5h du matin. Trouvant opportune leur indignation, Kivuavenir a rencontré le soir du Vendredi 18 Décembre le ministre provincial de l’Intérieur Lwabanji Lwasingabo.
Réagissant à cette préoccupation, Lwabanji éclaire l’opinion à travers l’arrêté ministériel portant modalités pratiques d’exécution des mesures de limitation contre la deuxième vague de la Pandémie Covid-19.
Se servant de cette correspondance du ministère national de l’intérieur, sécurité et affaires coutumières, le Ministre Lwasingabo tire la communauté dans la confusion et précise que les hommes en situation d’urgence sanitaire, le personnel soignant, les membres des institutions publiques qui sont tenues en raison de leurs fonctions à la protection et au maintien de l’ordre public, les travailleurs de nuit munis d’une attestation de travail signée par leurs employeurs, mais également toute personne munie d’une autorisation spéciale délivrée par l’autorité de l’entité concernée, peuvent paisiblement circuler pendant les heures du couvre-feu, signale le ministre Lwabanji Lwasingabo.
A lui d’ajouter que l’heure du début de cette opération n’est pas à confondre avec l’heure de Kinshasa. Notre source signale que 21h est locale dans chaque zone.
C’est ainsi qu’il invite toute la population au respect strict de toutes les mesures prises pour échapper à la rigueur des éléments de l’ordre. En ce qui est des mesures répressives, le ministre signale que les frais d’amande seront fixés aussi bien que la population ne sera pas entrain d’observer scrupuleusement ces dispositions. Toute fois rassure Lwasingabo, ne restera pas impuni toute personne qui sera en dérapage.
« Des frais d’amande seront fixés si les gens ne respectent pas ces mesures. Mais toute fois il faut retenir que tout contrevenant sera arrêté et passer quelques heures voir quelques jours au cachot pour être libéré après » avertit le ministre Lwabanji.
Quant à la confusion qui règne sur les institutions qui doivent fonctionner et celles interdites, il sied de retenir que les églises, débits de boissons, bars et discothèques doivent fonctionner avant le couvre-feu avec respect strict des gestes barrières, sous peine de fermeture.
Toute fois sont interdits les rassemblements, réunions, manifestations, productions artistiques publiques, kermesses, veillées et cérémonies funéraires publiques, marches et célébrations de plus de 20 personnes sur les voies et lieux ouverts au public.
Claude Musengero