A la base, les habitants en colère barricadaient le tronçon routier Murhundu-Mudaka pour exiger sa réhabilitation. Une manifestation que les éléments de la police nationale congolaise ont réprimé causant ainsi ces incidents.
Selon Emmanuel Bengehya président de la société civile dans le territoire de kabare, plus de deux projets sont en souffrance pour une cause que la population ignore depuis plus 10 mois .
Ces derniers regrettent le fait que cela fait plus de deux ans que les acteurs sociaux revendiquent la réhabilitation de la Route numéro 2 Bukavu-Goma mais en vain, les autorités Gardent un silence radio quant à cette préoccupation.
« Les travaux sont arrêtés au niveau de kazingo chez Vanni Bishweka pour une cause non élucidée à la population du Sud-kivu en général et de Kabare en Particulier » regrette Emmanuel Bengehya.
D’après les mêmes sources de la société civile qui se sont livrés à kivueavenir.com, il a été précisé que pendant ces échauffourées, un téléphone portable et une somme d’argent de 40.0000Fc ont été emportés par des inconnues. Une pratique que dénonce cette structure citoyenne.
Nos sources estiment que la question des routes en général et celles de Bukavu-Mwenga, Bukavu-Bunyakiri, Bukavu-Uvira, Uvira-Fizi, Bukavu-Kavumo, qui sont l’une des grandes préoccupations de la population au sud-Kivu.
« Nous avons le devoir sacré de structurer nos actions citoyennes pour exiger la construction et réhabilitation des routes dans notre province. En plus, nous devons faire en sorte que certains politiciens profitent de nos actions de plaidoyer pour régler des comptes », fait savoir l’un de ces acteurs de la société civile.
Le trafic sur la route Bukavu-Kavumo est redevenu normale après intervention des éléments de l’ordre la PNC.
Jeremie Baraka