Une semaine seulement après la rentrée des classes en date du 5 septembre dernier, dans la province du Sud-Kivu, certains enseignants ont du mal à bien transmettre la matière à leurs élèves.
C’est le cas par exemple de la sous division de l’EPST Kalehe 3 dans le territoire de Kalehe, précisément à Kalonge où les professionnels de carie se heurtent à plusieurs difficultés notamment celles liées au surpeuplement des élèves dans des classes.
On peut compter plus de 90 élèves dans une salle de classe. Cette situation met les enseignants en difficulté de maintenir l’ordre dans les classes. Ceci s’observe dans plusieurs écoles primaires de Kalonge une semaine après la reprise des cours pour l’année scolaire 2022-2023.
Après une tournée effectuée par un correspondant de kivuavenir.com dans cette partie de Kalehe, il se remarque qu’une école qui avait un effectif d’environ 500 écoliers l’année passée, passe de 800 écoliers inscrits cette année.
Un inspecteur contacté par votre média Kivuavenir.com, confirme cette information.
Ketemwabi, renseigne que certaines autres écoles primaires sont en difficulté de fonctionner suite au non-paiement des enseignants, d’autres écoles par contre sont en délabrement très avancé de leurs bâtiments.
De son côté, le mouvement citoyen Observatoire d ‘Action parlementaire et gouvernement, OBAPG RDC, noyau de kalonge, déplore cette situation. Il demande à l’Etat congolais et aux ONGs de se préoccuper de la situation d’écoliers de kalonge qui voient leur éducation abandonnée à la merci des conditions regrettables.
La norme Unesco prévoit maximum 15 à 20 élèves par classe avec une dimension d’environ 8m sur 6 pour une classe, chose qui ne se fait pas dans plusieurs écoles de la province et du pays.
Avec plus de 50 élèves dans une classe, l’enseignant a du mal à les encadrer vu leur surpeuplement. Il sera obligé d’encadrer ceux qui se montrent souples (intelligents) en défavorisant d’autres
Yoweli Nyabirungu, depuis Kalonge