Réunies au sein des forces vives de la société civile du Sud-kivu, la fédération de la société civile FESCIV-RDC et la Nouvelle Société Civile Congolaise, ont déposé un mémorandum à la cheffe du bureau de la Monusco, à Muhumba, ce jueudi 17 novembre 2022
Dans cette déclaration lue par le président de la FESCIV-RDC, ces deux structures citoyennes demandent la démission du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guiterres, et cela dans un bref délai
Ceci, du fait qu’ estiment ces organisations de la société civile, l’Organisation des Nations-Unies se montrent impuissante de faire renaître la paix dans la partie Est de la République Démocratique du Congo où certaines localités sont sous contrôle des rebelles du M23 en complicité avec certains pays voisins, dont le Rwanda et l’Ouganda.
Pour Frédéric Mushagalusa, les forces vives du Sud-Kivu sont très préoccupées par l’agression dont est victime la République démocratique du Congo dans sa partie Est par les terroristes du M23 soutenus par l’Ouganda et le Rwanda.
D’où, il est du devoir patriotique du peuple congolais de défendre par tous les moyens, l’intégrité de son territoire conformément aux textes nationaux, régionaux et internationaux.
«À ce jour où le monde entier est ému par la question de paix et sécurité internationale constituant un fondement et l’objectif primordial de la création de l’organisation des nations unies rien ne peut justifier cette agression et surtout l’hypocrisie des Nations-Unies et de la communauté internationale», peut-on lire dans le document déposé au bureau de la monusco
Pour ce faire, les forces vives du Sud-Kivu donnent quelques recommandations au gouvernement congolais ainsi qu’à l’ONU
« les forces vives exigent la démission dans l’ultimatum de deux semaines à dater de la signature de la déclaration de monsieur Antonio Guiterres secrétaire général des Nations unies à défaut de ne pas démissionner, les forces vives déclencheront des actions citoyennes contre la Monusco et toutes les agences de Nations unies sur le sol congolais. Condamnent avez derniere énergie l’embargo d’achat des armes imposées à la République démocratique du Congo et demandent aux conseils de sécurité des Nations unies de lever ces derniers dans l’urgence. Condamnent avec la dernière énergie l’hypocrisie de la communauté internationale»
Ces organisations de la société civile découragent toute forme de dialogue et se disent accompagner les députés nationaux dans la décision interdisant au gouvernement tout dialogue avec les groupes armés et les terroristes mais aussi les brassages et les mixages dans l’armée
Tout en encourageant les efforts de l’armée loyaliste, il est également recommandé au gouvernement de récupérer les territoires occupés par les rebelles et de sécuriser la population congolaise en détresse face à ce complot international dévoile.
Après avoir réceptionné la déclaration, la cheffe de bureau de la Monusco/Bukavu, Cécilia Piazza, indique que le secrétaire général de l’ONU est sur la voie diplomatique et encourage le dialogue permanent
Divine kamwele.