« L’odyssée d’un incomplet », c’est le titre du roman que venait de sortir un jeune Bukavien connu sous le nom de Nsiku Buhendwa Branham, dit Brasos BHD
Comme le titre l’indique, dans ce roman de plus de 500 pages, l’auteur parle d’un jeune garçon qui, à cause d’une vie difficile, s’est mis dans une aventure de voyage. Tel voyage, dangereux mais plein d’enseignements.
Pour l’auteur, le jeune dont il est question dans cet ouvrage, est l’écrivain lui-même qui parle de sa biographie et qui s’est lancé dans une aventure dangereuse pour chercher comment se rattraper dans la vie.
Celui-ci semble perdu entre la réalité que produit sa vie quotidienne, dont les attentes s’opposent à sa personnalité, et ce que sont ses rêves.
Un extrait de ses mots l’explique de cette façon ;
« J’ai constamment le mal de ce millénaire ; de ce siècle ; de cette décennie ; de ce lustre ; de cette année ; de ce semestre ; de ce trimestre ; de ce mois ; de cette semaine ; de ce jour ; de cette heure ; de cette minute ; de cette seconde ; et de cette tiers. Je rêve d’ailleurs. Autant être dans un désert, ou bien dans l’espace, plutôt qu’ici »
De ce fait, ce dernier choisit de quitter sa présente vie pour aller se chercher au milieu des incompris comme lui
A ce qui concerne la motivation de se lancer dans la littérature, Brasos BHD, renseigne que c’est à cause d’une adolescence agitée avec des tas de troubles psychologique passée, qu’il a décidé de se choisir la plume pour mieux s’exprimer
« J’appris cela à partir des chansons de Soprano. Si ce dernier parle de ses histoires et de ses traumatismes dans ses chansons, et qu’il trouve des oreilles, comme les miennes, prêtes à l’écouter, pourquoi ne dois-je pas faire de même ? Sauf juste que moi, je commençai à écrire des poèmes, des nouvelles et des romans » renchérit-il.
Tout en demandant à la population de la ville de Bukavu et tous les amoureux du livre à le lui emboiter le pas, en continuant à lire, l’auteur se fixe comme perspectives d’avenir, une confession positive
« Ainsi, je m’auto-combat chaque jour pour écarter des pensées négatives sur ce que le sort réserverait à mon avenir dans l’écriture. Donc, je désire qu’il y’a un moyen de s’en sortir à travers cet art, dans cette époque où beaucoup de livres finissent tels des papiers hygiéniques » a-t-il conclut
Il faut dire que ce roman de 514 pages est subdivisé en quatre parties et est publié sur les éditions Jambo
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Claude Musengero