Alors que la situation s’enlise dans une impasse militaro-politique et que la violence fait rage, qu’en est-il des populations qui aspirent à la paix et la sécurité ? La question se pose à l’aube du sortis du gouvernement Suminwa toujours en attente.
Fin 2021, le Mouvement du 23 mars (M23) réapparaît : c’est la reprise des combats avec les Forces armées de la RDC (FARDC) accompagné par les WAZALENDO. Ce n’est pas le seul groupe armé à l’est : il y en aurait plus d’une centaine. Face à cette situation explosive, l’armée congolaise est renforcée par celles d’États voisins, plusieurs initiatives de paix et médiation, lancées. Mais ces réponses militaires et politiques sont inefficaces jusqu’ici.
La région est le théâtre de la formation, dissolution et réapparition de groupes armés depuis plus de 30 ans, sans qu’aucune opération militaire n’ait réussi à apaiser la situation. La population, victime de cette tragédie, aspire toujours profondément à la paix, par le gouvernement Suminwa.
Face à cette situation, l’ingénieur patrice lwabaguma, coordinateur provincial du sud kivu de l’institut pour la gouvernance et éducation électorale, à invoquer la situation actuelle du Nord Kivu qui inquiéte jusqu’aujourd’hui.
“Nous observons une criminalité en outrance chaque jours dans la ville de goma où il ne se passe plus une heure sans tué une personne, soit visité une maison.
Un jungle assez bien organiser et pourtant ils sont en état de siège. Pouvons-nous nous interroger sur l’avenir sécuritaire de cette province avec une faible gouvernance. Cette situation interroge les acteurs sociaux en se posant des questions sur la paradoxe du discourt lors de son investiture le chef de l’état Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et 90 jours après son investiture sans une lueur d’espoir pour cette partie de l’Est du pays.
De quoi le chef de l’état s’occupe actuellement de la guerre au nord Kivu ou alors des voyages ?
Sommes nous rassurer que la situation devra s’améliorer dans cette partie ? Et comme efficacement il s’engage à développer un stratégie interne afin de nous remettre dans le droit a la sécurité ?
Pour cette question je proposerais au président de la république de mettre en place une commission indépendant e qui examinera le contexte de l’est de la République Démocratique du Congo sans complaisance et revisiter les différents accord signé sur la problématique de la paix et proposer un nouveau schéma de la paix .
De renforcer la prise en charge des militaire et rendre obligatoire l’armée a tous les jeunes qui terminer l’école secondaire , de mettre en profit les acteurs de la société civile dans les négociations et les processus de paix en cours en RDC” a-t-il recommandé
Celui-ci condamne les violations des groupes armés à l’égard des populations civiles, demandant la fin de cette spirale de violence.
À l’est de la RDC, rien de nouveau.
L’est de la RDC est au cœur de la région des Grands Lacs, frontalière du Rwanda, du Burundi et de l’Ouganda. Région boisée, au patrimoine écologique inouï, riche en ressources naturelles, elle suscite les convoitises. Enclavée au milieu des volcans et des lacs, nombreux sont les peuples qui y habitent.
Depuis près de 30 ans, les populations y subissent l’insécurité et les violences de groupes armés étrangers et congolais, ainsi que des forces gouvernementales censées les protéger. Avec à la clé, des déplacements massifs de populations : Aujourd’hui il ya plus d’un million de déplacées dus aux affrontements entre le M23 et les FARDC.
Les groupes armés, fléau de l’est.
Pour rappel,le M23 n’est pas nouveau. Apparu en 2012 au Nord-Kivu, il a pris la ville de Goma, avant d’être dispersé en novembre 2013 par les FARDC et les troupes de la Mission de maintien de la paix de l’ONU, la MONUSCO. Il est composé d’anciens miliciens tutsis congolais issus du groupe armé Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) de Laurent Nkunda [2], milice qui sévissait jusqu’en 2009, lorsqu’un accord de paix a été conclu avec le gouvernement congolais pour les intégrer dans l’armée du pays – le 23 mars 2009. Prétextant l’échec de cet accord, les miliciens ont fait défection, créant le M23.