Lors du lancement de cette activité plusieurs points ont étés aborder , notamment la prise en charge des survivantes de violences basées sur le genre (VBG) et faire un état des lieux de cette problématique.
Devant les autorités locales l’organisateur a dénoncé plusieurs facteurs contribuant aux VBG, notamment la vente d’alcool aux jeunes et l’existence de maisons de tolérance, appelées QG et KAFASI, qui nuisent aux bonnes mœurs.
Aucours de cette campagne,le service Genre, Famille et Enfants renseigne d’avoir récemment identifié une vingtaine de maisons dans plusieurs quartiers d’Uvira, notamment à Kalimabenge, Kabindula, Mulongwe et Kavimvira, où des mineurs, âgés de 11 à 13 ans, sont impliqués dans des activités sexuelles avec des femmes adultes, souvent en échange de petites sommes d’argent.
Le maire adjoint, Kapenda Kifara Kiki présent à cette activité, a encouragé les Organisations Non Gouvernementales (ONG ) à soutenir le gouvernement congolais dans la lutte contre ce phénomène croissant. Les discussions ont également porté sur la nécessité d’une prise en charge médicale, juridique et psychosociale des survivantes de VBG.
Une campagne de 16 jours, débutant le 24 décembre, visera à sensibiliser les tenanciers de maisons de tolérance et à les impliquer dans la lutte contre l’exploitation sexuelle des mineures. Marie Mithila Ponga a averti que toute personne exploitant des mineures sera sévèrement punie par la loi.
Signalons que Parmi les participants figuraient l’adjoint au maire, le substitut du procureur, le commandant de la police et un délégué du Bureau de santé.