Pour cause, des jeunes en colère ont barricadaient la route, en brûlant des pneus sur la chaussée, et cela pour dénoncer l’insécurité grandissante qui est devenue une nourriture de chaque jour dans cette partie de la ville de Bukavu.
Sur place, ces derniers contesté également contre la d’une personne et l’autre blessée lors d’une attaque des hommes armés non identifiés, survenue la soirée de ce mardi 22 décembre aux environs de 19h 30 minutes au quartier Panzi, sur la limité entre la ville de Bukavu et le territoire de Kabare.
Ces habitants disent ne pas comprendre comment les paisibles citoyens peuvent être attaqué et tué en plein air, pourtant il y a des services de sécurité déployés ici et là pour faire respecter les mesures du chef de l’Etat, interdisant la circulation des personnes entre 21h et 5h du matin.
« C’est vraiment incompressible, de voir qu’à 19h les paisibles citoyens sont attaqués, tués et biens de valeur emportés par des hommes sans être inquiété. Des coûts de feu ont été tiré dans tous les sens par ces voleurs, et nous vous ressurons même que ces deux victimes sont toutes des agents de la police qui venaient en rescousse, l’un a trouvé la mort sur le champ et l’autre grièvement blessé. Si les autorités ne sont plus prêtes de nous sécuriser, qu’elles nous disent, nous même comme population, nous allons nous prendre en charge », indiquent ces habitants en colère.
Pour sa part, la société civile du quartier Panzi condamne avec la toute dernière énergie ces cas d’insécurités, où il ne se plus même une nuit sans qu’une seule famille ne soit visitée par des malfrats à Panzi.
« Nous demandons aux autorités provinciales ayant la sécurité dans leurs attribution de renforcer les services de sécurité à Panzi, car c’est fort impossible que seuls 15 policiers puissent assurer la sécurité au quartier Panzi. Nous demandons également à la population de collaborer avec les agents de la police et dénoncer tous cas suspect », souligne Murhula Machumbiko, vice-président de la société civile sous noyau de Panzi.
Il indique que si les autorités ne prennent pas en compte leurs revendications, la population du quartier Panzi doit se prendre en charge en charge, en appliquant le système « Tujikinge » pour dire protégeons-nous nous même.
Charles KB