Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur l’ensemble de la ville de Bukavu venaient de causer d’énormes dégâts la nuit du Dimanche à ce Lundi 18 Janvier 2021. Ces dégâts sont plus matériels qu’humains mais qui impactent directement l’être humain.
Plusieurs cas d’inondation et éboulements de terre ont été signalés dans nombreux quartier des différentes communes de la ville de Bukavu.
C’est tel qu’en plein centre-ville vers Irambo dans le quartier Ndendere où l’université du Cepromad l’Unic / USGA est l’une des meilleures victimes de cette inondation qui a menacé même les dossiers scolaires dans son sein. Dans ce milieu, plusieurs murs se sont écroulés avec toutes les conséquences néfastes de laisser certaines familles sans abris.
Dans le quartier Panzi plusieurs avenues dont le site impropre à la construction de Chihamba ont également été touchées. L’avenue de la Poste non loin du lac-Kivu a presqu’entièrement était inondée. Ici, les gens n’ont pas passé nuit dans leurs maisons craignant pour leurs vies
Alertant le média Kivuavenir, la société civile d’Ibanda pense que Bukavu est déjà amortie. Son président David Cikuru, signale que des maisons érigées par-ci, par là sur l’ensemble de Bukavu ne respectent pas de normes urbanistiques mais aussi, son environnement n’est pas rassurant aussi bien que des ingénieurs se mettent à construire sans savoir la nature du Sol sur lequel ils installent des bâtisses.
A ceci s’ajoute le mouvement sismique enregistré de temps en temps dans la ville de Bukavu. Notre source ajoute que Bukavu est composé de sols remblayés dans sa quasi-totalité, ce qui serait l’origine des effondrements, glissements et éboulements de terres.
Ces remblayages de sols sont à l’origine des grosses tetes d’érosions visibles dans plusieurs entités comme sur avenue Cibera au quartier Nkafu en commune de Kadutu vers les cliniques de l’Université Officielle de Bukavu UOB, dans cet endroit, c’est à chaque saison des pluies qu’il y a effondrement en masse des maisons. Un autre point qui est à l’origine de ces accidents c’est le non-respect de dix mètres des rives lors de constructions.
La rive dite Bondeko est désormais un quartier où habitent les familles. Entre le lac et le collecteur Kawa, toutes les maisons construites en cet endroit s’inondent à moindre pluie.
David Cikuru estime que la seule solution de sauver Bukavu actuellement est d’épanouir son espace afin que les familles aillent s’installer à des terres favorables à la construction telle que voulu par nombreux parlementaires de la province.
Solange Balezi