« La fameuse décision, s’il s’avérait vraie qu’elle existe ne met pas fin aux conflits fonciers qui oppose la famille de Joseph Kabila Kabange par le biais de son épouse Madame Olive Lembe Kabila car elle concerne une seule famille de cette population de plus de 400 familles ».
C’est à travers ces mots que le comité des victimes de démolitions des maisons et spoliation des terres de Mbobero, Mbiza et Murhundu dans le groupement de Kagabi, territoire de Kabare au Sud-Kivu, dit réclame justice en disant que le dossier suit sa cours normale.
Dans une déclaration rendue publique en date du 19 mars 2022 et dont une copie est parvenue à la rédaction de Kivuavenir.com, le comité des victimes de démolitions des maisons et spoliation des terres de Mbobero, Mbiza et Murhundu, porte à la connaissance de l’opinion nationale qu’internationale que le dossier de Mbobero n’est pas clos comme d’aucuns les pensent.
Selon l’esprit de cette correspondance signée par 12 personnes, ce comité précise que conformément aux informations qui circulent sur les réseaux sociaux et relayées par certains médias locaux selon lesquelles le dossier de Mbobero est clos à travers la décision qu’il dise rendue en date du 15 Mars 2022 par la cour d’Appel du Sud-Kivu, la seule décision de la cour d’Appel ne suffirait pas du fait que indique cette correspondance, plus de cinq (5) autres procès pénaux que civils seraient aux tribunaux et d’autres en gestation.
De ce fait, à travers cette lettre, ce comité demande que des violations des droits humains commis à Mbobero soient réparées.
« La seule décision de la cour d’Appel ne suffit pas car plus de 5 autres procès pénaux que civils sont pendant aux tribunaux du Sud-Kivu et les autres sont en gestation. Les violations des droits humains commis à Mbobero méritent des réparations. A Mbobero il y a eu mort d’hommes, démolitions illégales des maisons dès 2016 à nos jours, voire même l’exécution du jugement perdu par la famille Joseph Kabila Kabange au tribunal de grande instance de Kavumu sous le RC 459 », nous pouvons lire dans cette lettre.
De ce qui précède, les 12 signataires de ce document demandent à la population « victime de Mbobero » de rester serein et unie du fait martèlent ces derniers, leur lutte continue et le peuple se libère.
« La population victime de Mbobero est demandée de rester serein et unie car la lutte continue. Le peuple se libère, nous devons rentrer chez nous de gré ou de force et ne pas céder aux distractions des notables commissionnaires qui ont choisi la corruption et la division comme arme. C’est ainsi que nous lui demandons de se désolidariser de ces commissionnaires car la population victime n’a pas d’intérêt de voir ce conflit rester éternel », ajoutent ceux-ci.
Ils invitent par ailleurs la famille du président honoraire de la RDC, Joseph Kabila à relancer le dialogue franc avec les interlocuteurs francs comme celui de Goma qui estiment-ils, était en voie de donner une solution durable à ce conflit.
Selon nos confrères de LaPrunellerdc. Info, dans son arrêt qui a sanctionné l’audience publique du 15 Mars dernier, la Cour d’Appel a tranché en faveur de la famille Kabila dans le dossier de Mbobero qui l’opposait à Monsieur Zihalirwa Karubandika.
Poursuivent nos confrères, dans cette audience du 15 mars de l’année en cours, la Cour d’Appel a trachée que la concession Mbobero est une propriété exclusive de la famille Kabila
La rédaction de kivuavenir.com a tenté d’entrer en contact avec un avocat de la famille Kabila, mais il s’est réservé de tout commentaire
La Rédaction