Dans un communiqué publié jeudi, Donald Trump promet « une transition ordonnée le 20 janvier » et admet « la fin du plus grand premier mandat présidentiel de l’histoire », même s’il dit être « en total désaccord avec le résultat de l’élection ».
L’envahissement du bâtiment fédéral pendant plusieurs heures a conduit les parlementaires et leurs employés à être confinés, et a poussé la maire de la capitale américaine à décréter un couvre-feu à partir de 18 heures.
Des militaires de la Garde nationale ont été envoyés sur place. La police a fait usage de gaz lacrymogènes pour évacuer les manifestants. Joe Biden a condamné une « insurrection ».


Une femme blessée par balle par la police dans l’enceinte est décédée. Trois autres personnes – une femme et deux hommes – sont mortes aux alentours du Capitole. Au total, 52 personnes ont été arrêtées dans la capitale, a annoncé mercredi soir la police de Washington.
Donald Trump, qui refuse de concéder sa défaite, avait appelé ses partisans à défiler à Washington en marge de cette séance protocolaire. Ils se sont rassemblés par dizaines de milliers. Pendant les évènements, il a pris la parole pour demander l’arrêt des violences tout en continuant à affirmer que l’élection avait été « volée ».
Le vice-président républicain Mike Pence, s’exprimant à la réouverture de la séance, a regretté un « jour sombre » et condamné les « violences ».
Le Monde /via Kivuavenir.com