ITALIE :Covid-19 donne plus des tâches aux femmes que ça n’était jadis. Thème central débattu dans un Forum des Femmes Africaines tenu en Italie ce week-end.

Ces propos sont du collectif des femmes africaines de la diaspora vivant en Italie ensemble avec d’ autres structures féminines qui oeuvrent pour la défense des droits de la femme. C’était au cours d’un congrès organisé ce samedi 14 Novembre 2020 en Italie sommes en Europe.

Selon les congressistes, cette pandémie est venue impactée négativement la vie sociale sur le plan économique, sanitaire et plusieurs autres domaines de la vie dans presque tous les pays du monde. Ce qui a mis en danger nombreuses activités des hommes et multiplié les tâches aux femmes qui se scindent en mille morceaux plus qu’elles ne le faisaient avant cette pendémie pour  nourrir leurs ménages.

“Les femmes constituent la majorité des travailleurs du secteur de la santé et des services sociaux et donc en première ligne pour combattre la pandamie à corona virus et ses effets dans notre vie quotidienne, les femmes entrepreneures sont plus susceptible de travailler dans le secteur d’offre des différents services, de la santé, de la beauté, de l’alimentation…les petites entreprises  avec moins des 20 employés dont les femmes sont souvent à la tête. C’est pourquoi, elles  sont  les  plus  durement frappées par la pandemie” renseignent ces dames en plein congrès en Italie au micro de l’envoyé spécial de Kivuavenir.com

Une des participantes à ces assises, la présidente du forum femmes africaines en italie Marie jeannne Balagizi signale que, malgré ces difficultés auxquelles sont confrontées les femmes, elles continuent à se démarquer par leur capacité d’organisation afin de  relever les grands défis auxquels elles font fâce.

“Les femmes continuent à travailler, les exposés que nous avons suivis ont mis un accent sur le rôle que les femmes sont en train de jouer en ce moment que ça soit dans le domaine de développement, de la santé que celui de l’entreprenariat feminin.

Ce Forum d’aujourd’hui nous appelle à une prise de conscience et à une reflexion collective en tant que femmes africaines vivantes en Italie et nous invite de travailler en synergie pour trouver des solutions collectives à un problème collectif qui touche l’humanité. Sur ce, depuis 2017 notre réseau des femmes africaines et Italiennes est en train de s’élargir à d’autres réseaux des femmes en Europe et en Afrique pour travailler ensemble en tant que femmes.

Nous invitons les institutions publiques et privées, africaines et européennes en général et celles italiennes en particulier, à poser des actions concrètes afin de reconnaitre et renforcer les contributions essentielles des femmes durant et après la pandemie à Covid-19, pour pouvoir construire une société plus équitable et égalitaire afin de trouver une base des travaux que nos differents réseaux vont méner sur terrain afin d’arriver au forum de 2021 avec des données concrètes”  insiste Marie Jeanne Balagizi.

Profitant de cette occasion, la modératrice du réseau des femmes d’Afrique francophone pour les objectifs du développement durable et représentante de femmes africaines dans cette conférence madame Elodie Ntamuzinda, a présenté le travail des femmes Africaines durant cette période de la pandémie de Corona virus.

De sa part, Suzanne Bellnoun française d’origine camérounaise est revenue sur les défis auxquels sont confrotées les femmes africaines entrepreneures en Europe durant ce temps de la pandemie à Corona virus.

Eu égard à ce qui précède, la coordinatrice de la coopérative Micro-Invest village madame Lilie Kombo,belge d’origine congolaise,basée en Belgique et en RD Congo , a insisté sur l’importance des associations des femmes africaines de la diaspora et celle de s’impliquer dans le développement de l’Afrique. Atravers le projet “Mwinda epela” en Lingala (une des langues nationales de la RD Congo) pour dire “Rayon du soleil en Afrique”, Lilie Kombo se bat pour apporter l’électricité dans les villages en Afrique en accompagnement de Madame José Bashengezi fondatrice de l’Association Femmes Sahariennes de Développement Intégré AFSDI en cigle, oeuvrant dans le territoire de Kabare en RDC.

Nos sources signalent que, le forum 2020 a été animé par des oratrices professionnelles dont la vice ministre des affaires étrangères et de la cooperation internationale en Italie, madame Emanuela Del Re.

Dans son exposé, cette vice ministre a souligné l’importance pour les femmes Italiennes et Africaines de travailler en synergie mais aussi l’importance de l’implication des femmes dans le processus de développement.

Les participants à ce forum ont félicité l’organisation mondiale des femmes entreprenneures qui été  représentée par madame Joelle Bacciallon, sécretaire générale des Femmes chefs d’entreprises mondiales FCEM- de Monacco qui a parlé des effets du Covid-19 sur l’entrepenariat féminin dans le monde ensemble avec madame Luisa Bruna Caprotti, vice sécretaire mondiale du FCEM qui a parlé de l’entreprenariat féminin en Italie.

L’ouverture du Forum a été fait par madame Merit Umoru,nigeriane et vice présidente du collectif des femmes africaines en Italie, madame Anita Calcatelli, Physicienne, qui a travaillé jusqu’à sa retraite à l’instituti du Conseil National de la recherche, membre de l’association « Femmes et science », qui a présenté les associations des femmes italiennes faisant partie du réseau.

Le forum 2020, a été moderé en Anglais, en francais et en Italien par madame Colette Meffire d’origine camerounaise, journaliste professeur et membre du collectif des femmes africaines en Afrique.

Chris Weza depuis Italie.