Alors que certains acteurs politiques et sociaux y voient une opportunité de dialogue pour résoudre les crises que traverse le pays, d’autres, plus sceptiques, rejettent cette démarche, la considérant comme une manœuvre politique sans réel impact.
Dans ce contexte, Justin Bitakwira, ancien ministre et acteur politique influent, n’a pas mâché ses mots face à ceux qui refusent de prendre part à ces consultations. Lors d’une récente déclaration, il a vivement critiqué cette posture, soulignant l’importance de l’unité nationale face aux menaces extérieures et aux défis internes.
Un avertissement clair aux sceptiques
« Celui qui ne répondra pas à cet appel, si l’ennemi nous occupait, même sa maison va revenir à l’ennemi », a lancé Bitakwira, insistant sur le fait que le refus de dialoguer affaiblit la nation et ouvre la voie aux forces qui veulent la déstabiliser.
Par cette déclaration, il met en garde contre les conséquences de la division et du désengagement politique. Selon lui, l’histoire a montré que l’absence d’unité et le rejet des initiatives de concertation ont souvent conduit à des situations dramatiques, où les populations elles-mêmes finissent par en payer le prix fort.
L’appel à la responsabilité nationale
Bitakwira exhorte ainsi les différentes forces politiques et sociales à mettre de côté leurs différends et à s’impliquer activement dans ces consultations. Il estime que refuser d’y participer revient à affaiblir la capacité du pays à faire face aux défis sécuritaires et économiques qui le menacent.
Cet appel s’inscrit dans une dynamique plus large de mobilisation en faveur d’un consensus national, indispensable, selon lui, pour garantir la souveraineté et la stabilité du pays.
Un débat toujours vif
Malgré ces exhortations, le débat reste vif entre ceux qui soutiennent les consultations politiques et ceux qui les considèrent comme inutiles ou biaisées. Certains opposants dénoncent un manque de sincérité dans ces démarches et réclament des réformes plus profondes avant d’accepter d’y participer.
Cependant, les propos de Bitakwira rappellent que dans un contexte de crise, l’unité et le dialogue restent des armes essentielles pour préserver l’intérêt national. La balle est donc dans le camp des sceptiques : répondront-ils à cet appel ou resteront-ils sur leur position, au risque de voir le pays sombrer davantage dans l’incertitude ?