En effet, dans les coins à camp-six de Kamituga notamment à l’entrée de l’hôpital général, Essence et d’autres coins de la ville. Et pour cause, la population exprime pour la nième fois son mécontentement suite au délabrement avancé de la route nationale 2 devenue impraticable au grand silence des autorités provinciales et nationales.
D’après nos sources, la population a décidé de bloquer la circulation pour amener les autorités congolaises à passer à la réhabilitation de cette route d’intérêt commun.
« …des machines en direction de chez Kitumba et vers Sugulu traversent chaque jour sur ce tronçon, mais on ne comprend pas pourquoi la réhabilitation de cette route n’intervient pas depuis tout le temps que nous crions auprès du gouvernement provincial. Il y a un mois, le gouverneur avait lancé les travaux de réhabilitation de ce tronçon mais les travaux n’ont jamais été exécutés. La population a décidé de couper la circulation pour exiger aux autorités de réhabiliter cette partie », confie Franck Wilondja, un des conducteurs de Kamituga joint au téléphone de Kivuavenir.com
A part le transport, poursuit notre source, le prix des biens de première nécessité a aussi augmenté : une mesure de farine de manioc qui coûtait 500fc s’achète aujourd’hui à 1500fc, un paquet de sel coûte entre 800 et 1000Fc, une mesure de haricot de 3000Fc à 5000FC,…une bouteille de Primus est passée de 3000fc 5000fc et 6000fc.
Pour rappel, il y a un mois, le gouverneur de la province du Sud-Kivu avait lancé le travaux de la réhabilitation de la route nationale numéro 2 pour une durée de 12 mois, mais, rien n’est fait jusque-là, aucune machine sur les tronçons n’est visible, déplorent les usagers de cette route qui condamnent l’inertie du gouvernement face à cette dégradation.
Joseph Manegabe