Depuis près de 2 semaines déjà, une nouvelle vague s’observe à Goma et sens environs où sans aucune raison bien définie ni une communication officielle des autorités compétentes, les billets de la monnaie américaine dits « dollars américains », portant des écriteaux, des petits cachets ou des petites mentions d’écrit d’un stylo, sont refusés dans le marché de consommation pour toute activité commerciale.
Cette situation pénalise la population Gomatracienne sur le plan économique surtout en cette période où elle fait face à un vécu post-eruption volcanique.
Pour Berquis Chirimwami, Vice-président de la section Nord-Kivu de la Fédération des Entreprises du Congo, l’autorité provinciale est appelée à mener une guerre contre ces personnes qui refusent délibérément ces billets, qui, de son point de vue, n’ont jamais posé problème depuis des années.
« Un billet de dollars américains est refusé lorsqu’il a une déchirure ou une coupure et non parce-qu’on y voit des écriteaux dessus. Cela ne fait pas perdre la valeur à cette monnaie. Depuis longtemps on a toujours utilisé ces billets de dollars américains avec cachet. Les gens veulent créer de la manigance on ne sait pourquoi et nous demandons au Gouverneur de veiller sur cette situation qui pénalise déjà l’économie de la Province » indique Berquis Chirimwami.
En plus de ce cas, les opérateurs économiques du Nord-Kivu ont saisi également l’autorité provinciale sur la question de la flambée du prix des biens de première nécessité dans le marché , la flambée du prix de transport en commun et du taux de change, constatée surtout dans les lieux où les déplacés de Goma ont prit refuge suite à l’éruption volcanique de Nyiragongo tels qu’à Sake en territoire de Masisi, à Kibumba en territoire de Nyiragongo, à Kiwanja dans le Rutshuru et à Minova en Province du Sud-Kivu.
Constant Ndima Kongba, Gouverneur de la Province du Nord-Kivu, qui est saisi sur la question, a mis en garde ceux-là qui s’adonnent à ces mauvaises pratiques et promet des sanctions sévères pour ceux qui vont persister dans ces manigances économiques qui font souffrir les habitants de Goma déjà touchés psychologiquement par l’éruption volcanique du 22 mai et les tremblements de terre qui s’en sont suivis , leur obligeant ainsi d’aller vivre en dehors de Goma, chef-lieu de la province.
Charles KB